lundi 1 février 2010

Veracruz

On quitte vers Veracruz vers 9 :00AM avec environ 3 heures de route à faire mais l’autoroute traverse quelques villes et l’état de la route n’est pas aussi bonne que les autoroutes sur lesquelles nous avons circulés jusqu’à date. Nous arrivons à une « Cuota » autoroute à péage en très bonne condition ou nous avons des « Casa de cobro » des postes de péages. Les paysages sont encore à couper le souffle et nous montons à une altitude de 7200 pieds. En route, à environ 6000 pieds d’altitude, il y avait des indications de pentes dangereuses pendant 8 km avec recommandation de « fren con motor », freiner avec le moteur (pour ne pas faire chauffer les freins), nous traversons un tunnel et nous circulons en flanc de montagne avec une vue superbe sur des villages au fond de la vallée. Quelle expérience, on descend pendant environ 20 minutes au ralentis parfois en freinant camion et roulotte, parfois en deuxième vitesse et parfois en utilisant seulement les freins de la roulotte pour ne pas abuser ni d’un système n’y de l’autre. Et nous descendons pour arriver sur un plateau en pente douce jusqu’au niveau de la mer en approchant Veracruz.



















Nous arrivons au camping après quelques détours pour reconstructions de route et nous entrons sur le terrain. Il y a trois autres roulottes dont une qui semble être installée en permanence et deux petits motorisés « Classe C ». Aucun accueil, nous faisons le tour et un homme qui habite un des motorisés viens nous voir, il est Américains du Texas et il est ici pour trois mois, il nous dit que le terrain est très sécuritaire, ce n’est pas la première fois qu’il vient ici et nous dit que le responsable du terrain est habituellement ici toute la journée mais il s’est absenté pour quelques heures, lors de son retour il viens se présenter et nous remettre les instructions du terrain et des informations pour l’autobus vers un village à proximité et vers Veracruz qui est à environ 20 km du camping. L’autre motorisé est une dame seule de l’Illinois USA et elle quitte le lendemain. La roulotte installée en permanence appartient à un américain plein de tatou qui est ici depuis un an avec sa femme Mexicaine et un jeune bébé, un soir il m’a invité à regarder la TV en disant qu’il avait « some good smoke». Il fait chaud aujourd’hui, même si le ciel est gris et nous avons un accès directe sur la plage qui est désertique alors on s’installe et nous verrons demain combien de temps nous resterons.




























En soirée après le coucher du soleil, notre voisin tatoué vient nous avertir que le vent annoncé de 45 KMH viens du nord et que l’an passé le vent du nord avait atteint 80 KMH et avait endommagée une roulotte. Il nous suggère de nous déplacer et de trouver un endroit l’abri ce que nous avons fait croyant que l’avertissement était valable. La dame en motorisé à fait de même.

Le lendemain nous allons en ville en autobus pour visiter le Zocalo (Centre-Ville) ainsi qu’un musée Naval. Par la suite nous allons en taxi à la forteresse qui est dans le port du centre-ville mais nous devons y accéder par une route périphérique qui sert de brise vague, ce qui fait un détour de 8 km environ. En route du camping au Zocalo, nous voyons des ouvriers installer des estrades pour le carnaval du 9 au 17 février. Nous aurions pu rester pour cet évènement qui est selon les guides le carnaval le plus gros au monde après le carnaval de Rio. Pas certain que la Nouvelle Orléans serait d’accord. Il y aura des estrades sur 10 KM de long, imaginer la foule. Un Québécois marié à une Mexicaine et qui a un restaurant ici nous à rencontré par hasard et nous dit que c’est trop gros il n’y va pas personnellement et certain restaurants dans les environs seront même fermés pour éviter des dommages à leur installations.

Veracruz est effectivement une très grande ville, sur la rue principale qui nous même de l’arrêt d’autobus au Zocalo, je croyais être sur la rue St-Catherine de Montréal version Mexicaine, voici quelques photos de cette rue ainsi que deux du Zocalo.


























Le musée Naval relate toute l’histoire incluant les guerres avec les Espagnols et les Américains, histoire très élaborée et je n’en dirai pas plus parce qu’il y a des livres sur le sujet, voici quelques photos du musée, particulièrement la barre à roue d’un voilier qui est impressionnante et une reproduction de voilier qui faisait environ 30 pieds de long.
































L’accès à la forteresse ne nous à rien coûté malgré l’affiche de 41 pesos, les portes fermaient une heure plus tard alors j’ai cru que c’est parce que nous n’aurons pas le temps de tout visiter. Et non j’ai changé d’idée, c’est plutôt parce qu’ils sont en rénovations majeures. Tout est en état de décomposition et il faudra beaucoup d’argent et au moins 2 à 3 ans pour lui redonner une allure de fierté. Voici quelques photos des maquettes prisent au musée Naval et d’autres sur place lors de notre visite.
















































Nous revenons au camping pour nous préparer à partir, il n’y a rien d’autres d’intérêts pour nous ici et le temps est maussade, il a venté toute la journée, demain Catemaco.

Hasta luego

1 commentaire:

  1. Bien des endroits me rappellent l'Espagne que j'ai visitée en novembre. Normal me direz-vous. Mais où sont donc les campeurs? Probablement sur le bord de la mer. Je vous admire de ne point craindre les campings déserts.

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