mercredi 31 mars 2010

Le Texas

Nous sommes au « Fun N Sun » Camping au Texas, il y a beaucoup d’activités, une salle d’exercice, une salle de billard, une salle de « shuffleboard », une autre de tennis sur table, des courts de tennis extérieur, un terrain de pétanque, un de fer à cheval, une salle d’ordinateur avec câble réseau pour internet et il y a plusieurs clubs ou ateliers avec des instructeurs pour aider les débutants pour : des projets de menuiserie (avec un atelier complet), de la sculpture sur bois, de la bijouterie, le polissage de pierre, d’informatique, de radio amateur, de couture et j’en oublie quelque uns. À ma connaissance tout est gratuit excepté le matériel utilisé et des frais de $25/année pour l’atelier de menuiser ce qui est compréhensible à cause de l’électricité et l’usure des outils. Nous sommes ici pour une semaine alors nous allons au plus simple, sculpture sur bois à raison de trois après-midi par semaine et on s’amuse bien. Quelques jours par semaine, il y a des repas de servies pour environ $5/ personne selon notre choix, la nourriture est préparée par des bénévoles et servies par des bénévoles et je crois que les profits sont réinvestis dans les activités des résidents, voici quelques photos. La dernière fin de semaine de mars, après le déjeuner communautaire, la grande salle commune à servies de marché aux puces, les résidents vendaient des objets qu’ils avaient fabriqués ou des objets qu’ils croyaient pratiques en espérant un petit profit. Le tout agrémenté par un orchestre de quatre musiciens et chanteurs. Les visiteurs pouvaient utiliser le petit train du camping entre le centre d’activités et la salle communautaire.

























Il y des petites maisons mobiles installées en permanence à vendre entre $20,000 & $35,000 et touts les types de véhicules récréatifs dont plusieurs semblent être installés en permanence. C’est un environnement intéressant et ils à des activités pour tout les genres mais nous ne sommes pas près à rester au même endroit pour une saison complète. Sans être certain je crois que la moyenne d’âge est assez élevée.

Samedi le 27 mars, nous revenons de faire des courses, en descendant du camion je vois un petit lièvre à peine 4 pouces de long qui sautille maladroitement dans toutes les directions. Christine l’attrape facilement et nous nous rendons compte qu’il est égaré. Aucun autre lièvre adulte ou bébé dans les environs alors Christine décide de l’adopter et lui fait un petit nid bien chaud. Pendant toute la fin de semaine, Christine le nourrit avec une paille, elle lui donne du lait chaud un mélange de lait et de céréale, de la purée de carotte et dimanche soir il commence à grignoter un petit morceau de carotte mais on ne sait pas si c’est parce qu’il est prêt ou si c’est parce qu’il est affamé. Nous consultons les personnes de l’administration pour savoir quoi en faire car nous devons quitter lundi matin, ils nous disent qu’ils n’en veulent pas et ne sont évidemment pas intéressé à nous aider. Nous avons imprimé sa photo avec une demande de parent adoptif et nous l’avons affiché sur la porte de la salle communautaire mais aucune réponse n’est venue. Nous avons parcourus les pages jaunes pour trouver des vétérinaires dans la région et nous avons trouvé deux « Human society for Animals» comme SPCA au Québec, l’un d’eux à 7 miles du camping dans la ville voisine. Lundi matin nous devons quitter mais nous ne pouvons pas laisser ce petit bébé tout seul dans la nature, il va mourir en moins de 48 heures. Nous décidons de rester une journée de plus et nous verrons si nous arrivons à trouver une solution, l’alternative est de l’amener avec nous et le relâcher dans la nature dans deux ou trois semaines mais nous devons au moins savoir comment le nourrir adéquatement, les cliniques de vétérinaires étaient fermés en fin de semaine. Lundi vers midi nous allons à la société de protection des animaux qui affichait aussi la protection des animaux sauvages et BINGO ils ont acceptés notre petit ami sans aucune hésitation et j’ai fait un don de $20 pour le nourrir. Nous sommes très satisfait mais cette petite bête avait sa place dans notre roulotte, Christine l’a nourrit régulièrement de 8 à 10 fois par jour du matin au soir, elle l’a sortit dehors pour faire un peu d’exercice et c’est une peu triste de le voir partir. Mais nous savons qu’il sera bien soigné et qu’il a une meilleure chance de survivre.



















Le lendemain nous quittons vers Corpus Christi et nous arrivons au camping sélectionné pour nous rendre compte que ça ressemble à un stationnement, il n’y a pas de piscine comme annoncé, ce n’est pas trop clair ou est le bureau et quand on pense l’avoir trouvé il y a personne. Notre guide du Texas nous indique un autre camping à proximité alors je refais un autre waypoint sur le GPS et 20 minutes plus tard nous arrivons au Colonia Del Rey camping très bien organisé avec un escompte pour être membre de « Good Sam Club ». Nous sortons visiter Padre Island et Mustang Island où il y a un parc national (très ordinaire deux services près de la plage), on arrête faire l’épicerie et on revient au camping.

Le lendemain nous allons en ville, rien de particulier à signaler et plus loin nous allons visiter le Lexington, un porte avion de 888 pieds de long qui à été transformé en musée. Nous revenons en fin d’après-midi pour nous préparer à partir vers la Louisiane demain matin.

Demain 1er avril nous allons vers la Louisiane.

Hasta luego

lundi 22 mars 2010

De Puebla au Texas

Le 18 mars on part tôt pour nous rendre à San Luis de Potosi (ou il n’y a pas de camping), nous coucherons dans un Motel. Nous devons passer par le périfico de la ville de Mexico et nous avons le droit aujourd’hui, notre numéro de plaque nous permet de circuler certaine journée seulement pour réduire la pollution. En route, Christine remarque qu’une autoroute semble contourner la ville de Mexico mais beaucoup plus loin dans les terres, nous hésitons car cette route semble beaucoup plus longue, nous décidons d’y allé en suivant la carte routière qui l’indique clairement parce qu’elle n’est pas dans le GPS. Quelle belle surprise, une nouvelle autoroute rapide, nous avons roulé à 100kmh sur presque tout le parcours et nous arrivons sur la route que nous voulions prendre au nord de la ville de Mexico, mais beaucoup plus au nord, plus près de notre destination. Nous allons tellement bien que nous décidons de continuer jusqu’à Matehuala à l’Hôtel Las Plamas qui à des stationnements avec trois services pour roulotte à l’arrière de l’hôtel. Nous avons des douches avec eau chaude, une très belle salle à manger et une belle piscine, malheureusement nous ne resterons pas assez longtemps pour en profiter. Bilan de la journée : nous avons parcourus 706 km en 9.5 hres, 2 postes de contrôles sans vérification, $856.pesos de péage.

Nous avons traversés une très belle région où il y a beaucoup d’agriculture, voir les photos suivantes.



























Il y a aussi un type de palmier différent et il y en a des collines et des champs pleins, même autour de la piscine de l’hôtel.
Le 19 mars nous levons l’ancre vers Saltillo, une petite journée de 263 km. La route est facile et nous ne sommes pas pressés. En arrivant à Saltillo, la route est barrée pour des travaux majeures, ont sort de a zone des travaux mais ont tourne en rond, aucune indication pour reprendre a route de l‘autre côté des travaux. C’est le GPS qui nous a permis de retrouver notre chemin, pas en suivant ces instructions car j’aurais tourné sur des sens uniques, mais en regardant où nous devions allés et en cherchant à emprunter des rues principales pour contourner la ville et revenir de l'autre côté. Finalement nous y arrivons, on s’installe et on sort souper car nous n’avons pas beaucoup de nourriture, nous entrons aux États-Unis demain et ils ne tolèrent pas beaucoup de produits frais. Il y a deux restaurants tout près, Poulet Kentuky ou version Mexicain de l' autre côté de la rue « Pollo Loco » qui veut dire «Le Poulet Fou » très bon et pas trop cher. De retour à la roulotte derrière l’hôtel Impérial (avec trois services) nous avons des voisins très sympathiques de la Caroline du Sud avec une roulotte à sellette. J’ai fini la journée en lavant le camion qui était très sale à cause de la pluie des jours passés.

Nous préparons notre sortis du Mexique : nous devons retourner nos permis d’importations temporaires de véhicules (roulotte et camion), retourner nos cartes de touristes et faire étamper nos passeports avec a date de sortie. Il n’y a pas trop d’information sur les procédures et nous devrons improviser. Il y a quelques jours, j’ai reçu un courriel des Affaires Étrangères du Canada à l’effet qu’il y a avais une augmentation de violence dans les villes frontalières du Mexique et nous avisant d’être extrêmement prudent, j'ai reçu un courriel semblable de ma soeur. Nous sommes entrés au Mexique à Raynosa qui est une très gros poste de douane et à cause d’un erreur de GPS, nous avions traversé le centre-ville qui n’est pas trop recommandé. Il y a une autre sortie du Mexique à Raynosa mais en dehors du centre-ville, ce poste de douane est à peine 20 km plus loin et je le trouve facilement sur Google Earth afin d’identifier un waypoint pour le GPS, alors c’est un rendez-vous pour le lendemain.

Le 20 mars notre dernière journée au Mexique, nous quittons Saltillo en empruntant une autoroute payante « Cuota » qui nous amène dans la ville de Monterrey plutôt que sur la route périfico que nous avions empruntée lors de notre arrivé au Mexique. Nous approchons du centre de la deuxième plus grosse ville du Mexique et nous décidons de revenir sur nos pas pour trouver la périfico. Nous sommes dans la bonne direction et un agent de trafic en moto nous dépasse et me signale d’arrêter sur l’accotement. Le policier s’approche pour me dire « comité un infraction….remolque…. », il semble que je ne pouvais pas circuler sur cette route avec une roulotte. Il me demande de l'identification et il quitte vers sa moto, c’est alors qu’une auto de police arrive en arrière et qu’un policer viens m’expliquer le même boniment. Ça ressemble à une arnaque pour avoir de l’argent comme c’est bien connu au Mexique. Le policier m’explique que j’ai fait une infraction en utilisant un route défendue pour des roulottes, j’argumente qu’il y a beaucoup de véhicules lourds sur cette route et je ne comprends pas le problème. Il continu son explication alors je lui remets un document qu’il doit compléter (qui, quoi, pourquoi, quand,où, combien....) et il comprend que ces actions deviendrons officiels. Il continu à me parler et je réponds en disant que je n’ai pas compris, que je m’excuse et je détourne la conversation immédiatement en lui demandant si nous sommes sur la bonne route pour la périfico, que nous sommes des touristes du Québec et que nous retournons au Canada, entre temps Christine à pris la caméra et prend une photo du policier, ceci nous a t'on dit intimide les policiers. Il me répond en me disant que la périfico est droit devant à environ 5 km et nous souhaite bon voyage. Nous l’avons échappé belle, c’est une arnaque typique de policier qui se font de l'argent de poche sur le dos des caravaniers. Nous avons entendu de nombreuses histoires de ce type par des voyageurs qui ont payés jusqu’à $2000 pesos ($160 US). J’étais bien décidé depuis le début du voyage de ne pas payer mais il fallait attendre les circonstances, le policier aurait pu nous retenir sur cette accotement pendant deux heures et la solution aurais peut-être été différente pour acheter la paix, il s’agit d’un jeu de force et le policier doit comprendre que nous n’acceptons pas d’abus.

Plus loin nous retrouvons la périfico que je voyais sur le GPS et quelques heures plus tard nous sommes arrivés au poste de douane. Pour faire une histoire courte, nous avons trouvés l’endroit ou nous devions remettre notre permis d’importation temporaire des véhicules et le bureau d’immigration pour remettre notre visa et faire estamper nos passeports. Une autre étape de notre voyage est terminée. Il nous reste à passer les douanes Américaines ce qui s’est fait sans problème avec une attente d’environ 45 minutes dans la ligne d’attente à cause du trafic.

Une heure plus tard nous arrivons au camping « Fun N Sun » qui nous à été suggéré par des amis. Nous sommes samedi, le bureau est fermé en fin de semaine et le garde de sécurité nous dirige vers des emplacements temporaires avec de l’eau, l’électricité et le câble TV jusqu'à l’ouverture du bureau lundi matin. Nous aurons la chance de visiter le camping et décider si nous voulons rester ici ou continuer en remontant vers le nord sur la côte du Golf du Mexique.

Merci aux personnes qui suivent notre blogue et nous envoi des commentaires, nos blogues son des résumés de nos voyages qui deviendrons nos livres de chevet électroniques dans nos vieux jours, nous sommes heureux si ça peut aider d'autres voyageurs.

Hasta luego

jeudi 18 mars 2010

Rajout d'un vidéo XCARET

Allés dans les archives dans la marge de droite du blogue, sous le mois de mars cliqué sur "Un mois de vacance" . Le vidéo est à la fin des photos du site "XCARET"

Ou une fois dans la page, faite "CTL & F" et tapé "vidéo" ça ira plus vite

Hasta luego

mercredi 17 mars 2010

Chetumal à Puebla

La journée avant notre départ du camping de Paya del Carmen, mon voisin Jacques vient vérifier les roues de notre roulotte, il est entrepreneur en excavation, il a de la machinerie lourde et des camions et il sait comment faire. Ça valais la peine, il y avait un peu de jeu dans chaque roue, probablement pas assez pour causer un problème pendant notre voyage de retour mais possiblement assez pour accélérer l’usure des coussins de roulement « bearing », nous avons simplement resserré les écrous et il n’y avait plus de jeu. Nous avons pu constater que la graisse n’a pas coulée et je n’aurai pas besoin de payer pour cette vérification comme je voulais le faire en passant par le Texas. Jacques à également resserré les boulons des pneus de la roulotte et du camion et fait tourner chaque roue de la roulotte pour vérifier l’état des pneus. Nous avons trouvés un petit morceau de vitre et un petit clou bien encastré dans le caoutchouc d’un pneu, le clou était assez long qu’il aurait pu continuer à pénétrer et éventuellement provoquer une perte de pression. J’avais questionné la FQCC à savoir s’il donnait des cours d’entretiens et d’informations pour les débutants et la réponse à été de me demander ce que je voulais savoir… pas fort comme réponse, j’ai laissé tomber, mais ce que j’ai appris avec Jacques pourrais rendre services à bien des caravaniers. Le problème le plus fréquent que les caravaniers mentionnent est relié aux pneus, nous sommes partis cette année aves 8 pneus neufs (4 sur le camion et 4 sur la roulotte) alors je ne m’inquiétais pas, mais j’étais conscient que je devais les faire vérifier régulièrement. À part la vérification des coussins de roulement que je laisserai à des mécaniciens expérimentés, (malgré les instructions détaillés de Jacques) je viens d’apprendre à faire des vérifications simples qui nous épargnera possiblement des problèmes dans le futur, merci Jacques de Montmagny.

Ça peut sembler simple pour certaine personne mais quand on ne sait pas comment, on ne le fait pas. Je peux gérer le design et la construction d’un immeuble 5 étages de A @ Z mais j’ai toujours payé pour l’entretien des mes véhicules, je n’y voyais aucun intérêt. L’expérience vécue avec un mauvais service du concessionnaire Ford de Bainville lors de notre départ cette année m’a convaincu de prendre en main la vérification routinière de mon véhicule et dorénavant rester au côté du mécanicien qui travaillera sur mon véhicule, je vais devenir aussi vigilant que je le suis sur le voilier.

Le 15 mars nous terminons les préparatifs et après les dernières vérifications, nous saluons nos voisins Jacques et Francine ainsi que deux autres couples du Québec qui sont venus nous saluer, à 8 :30 hres on lève l’ancre. La route est superbe, 306 km en 5 heures, moyenne de 61 kmh parce que nous traversons des villages, la vitesse moyenne sur les autoroutes était entre 85 & 90 kmh. Nous arrêtons prendre de l’essence et un jeune garçon s’approche pour me demander s’il peut laver mes vitres, certainement que je l’ai encouragé et il a fait signe à un copain qui est venu l‘aider de l‘autre côté. J’ai donné un pourboire à chacun et Christine est allée dans la roulotte leur chercher du chocolat.



Nous arrivons au camping Yax Ha de Chetumal, facile à trouver avec les indications du guide de camping et le GPS. On marche sur le camping et on entend « He Pierre » des Américains du Colorado que nous avions rencontrés à Catemaco. On jase un peu, on quitte pour installer la roulotte et plus tard nous allons tous dîner au restaurant tout près du camping. Le camping est très bien avec restaurant et piscine et il est situé sur le bord de la mer à l’embouchure d’une grande baie. Il n’y a pas d’égout sur le terrain que nous choisissons mais il y a une station de vidange sur le camping, l’électricité est de 15 amps qui nous permet quand même de faire fonctionner notre climatisation et nous devons utiliser le boyau d’arrosage du camping pour remplir notre réserve d’eau pour la vaisselle et la toilette.

Le 16 mars, nous quittons à 7 :00 hres AM en direction de Palenque qui sera notre dernier lieu de visite car il semble que ce soit un très beau site archéologique. Ce site est dans l’état du Chipas sur la route 199, cette route qui continue vers le sud jusqu’à San Cristobal est déconseillé entre ces deux villes car les indiens du Chiapas arrêtent les autos et même les autobus pour dévalisé les passagers. Jusqu’à Palenque il semble que la route soit sécuritaire. Ce fût une longue journée, nous sommes arrivé à la jonction de la route 199 à 14 :30 hres et il nous restait environ 30 km à parcourir jusqu’à Palenque. Il y avait beaucoup de trafic à l’intersection et je croyais qu’il y avait un accident, j’ai stationné le camion et je suis allé voir à pieds. Il s’agissait d’un barrage de la route, troncs d’arbres, tas de terre et quelques pneus, encore un effort des Mexicains pour qu’ont se crois au Québec. J’ai rebaptisé la route 199 pour la « Route du Pont Mercier », comme au Québec, il y avait de voitures de polices mais ils n’intervenaient pas, je suppose qu’ils attendaient l’armée dans quelques jours.



On fait quoi, on peut attendre jusqu’à la noirceur et ce n’est pas trop recommandable d’allés sur cette route faire 30 km le soir. Autre option encore 128 km pour allés à villahermosa et la décision à été facile, on ira dépenser notre argent ailleurs. Bilan de la journée 9.5 hres de route, 595km, 74 pesos de péage, 6 postes de contrôles par l’armée, la plus part du temps il nous laisse passer quand nous leur disons : d’où on vient, où on va et que nous sommes en vacances. Nous avons quand même eu droit à deux vérifications complètes de la roulotte qui dure environ 10 minutes, je pense que les officiers veulent surtout voir l’intérieur de a roulotte.

Le 17 mars on se met en route pour Véracruz à 8 :00hrs, la grasse matinée. La route payante n’est pas très bonne mais nous avons une bonne vitesse moyenne, Christine regarde la carte et suggère d’essayer de nous rendre à Puebla qui selon le GPS nous donne une heure d’arrivée de 16 :00 hres donc possiblement 17 :00 hres avec les arrêts pour l’essence et le dîner. Encore une fois décision facile car nous arriverons à un endroit que nous connaissons et avant e coucher du soleil. Bilan de la journée : 9.5 hres de route, 642 km, 1290 pesos de péage, 6 postes de contrôles des autorités dont une vérification de notre permis d’importation de véhicule et deux vérifications complètes de la roulotte. En approchant un poste de péage, il y a comme partout ailleurs des Mexicains qui veulent nous vendre de l’eau, du jus, des fruits, des tortillas et des pâtisseries. Et bien ici on voulait nous vendre des petits chiens pour $1000. pesos, prix non négocié bien entendu.


Hasta luego

samedi 13 mars 2010

Un mois de vacance

Nous sommes toujours au camping PAA MUL près de Playa del Carmen pour nous reposer et profiter de la vie. La température n’est pas idéale, nuageux mais avec de bons éclaircis pendant plusieurs heures, le vent souffle tellement que parfois je ferme l’auvent de peur qu’il ne soit endommagé. Nous allons à la plage du camping pour prendre du soleil et faire de l’apnée, on se prélasse autour de la piscine et on va faire un tour en ville. Le 23 février le soleil est au rendez-vous, nous allons à l’aéroport chercher Lorraine ma sœur (de Pierre) qui arrive pour quelques semaines.
Jacques et Francine de Montmagny nos voisins au camping sont également à l’aéroport pour recevoir Huguette la sœur de Jacques qui arrive également pour deux semaines. Les jours suivants, nous visitons les alentours avec Lorraine et la météo reste moche malgré les périodes d’ensoleillements, c’est quand même un environnement très plaisant.

La nuit le thermomètre descend et au réveil le 28 février nous avions 10°C au thermomètre. Lorraine à ressentis les effets du changement de nourriture pendant quelques jours, on y échappe pas malgré les précautions.

Nous avons visités deux îles importantes de la région : Isla Mujeres (l’Île des Femmes) et Cozumel, je décris ces visites ci-dessous.

Lors de notre passage à Cancun il y a quelques semaines, nous étions allés au débarcadère où nous avions vu les gros traversiers qui traversent à Isla Mujeres. Alors le 2 mars, on s’y rend et nous achetons nos billets. Environ 15 minutes plus tard le préposé nous invite à monter dans une navette pour aller prendre le traversier ailleurs. Histoire courte, je ne voulais pas prendre un taxi pour revenir chercher mon camion alors le préposé à prit un taxi que nous avons suivis jusqu’à l’autre débarcadère pour nous rendre compte que le traversier était beaucoup plus petit que ceux qui était amarrés à l’autre quai. Quelle arnaque, nous y allons quand même et on s’est fait brassé et arrosé car la mer était agitée. Même si nous avions un billet aller-retour, nous avons acheté des billets sur un traversier plus gros et plus rapide pour retour. Sur l’Île nous avons loués une voiturette électrique pour allés visiter une pouponnière de tortue et un aquarium.



























































L’Île de Cozumel est assez grande, nous aurions dû louer une voiture mais nous avons décidés de rester dans le centre ville et nous avons pris un taxi pour allés au parc Chankanaab qui est un centre d’attraction touristique avec une belle plage et plein d’autres attractions, entre autres des reproductions de ruines et d’habitation Maya ainsi qu’un jardin botanique ou nous avons vu des fleures de bananier. Cette fois-ci nous avons bien choisis notre traversier pour le retour qui à été plus confortable et plus rapide.














































































Au retour de Cozumel nous avons soupés à Playa del Carmen ou les rues étaient bondées d’amuseurs publics et par la suite j’ai attendus mes deux compagnes qui magasinaient.















Une autre journée, nous sommes retournés à Playa del Carmen pour circuler dans la zone touristique ou il y a de nombreuses boutiques, terrasses, restaurants et de la musique partout. Ensuite ce fut les ruines de Tulum , la plage de Akumal ou il y a de petits hôtels des boutiques et des restaurants, Puerto Aventuras ou il y a de nombreux condominiums et un gros hôtel aménagés autour d’une marina et plusieurs bassins ou nagent des dauphins, des lions de mer et une famille de lamantins (manatee), une courte visite à Puerto Morelos et une visite à Playacar où il y a un golf, des condominiums et de grands hôtels réputés de Riviera Maya.























































































































Le 8 mars nous sommes allés visiter et le site de Xcaret il y a de tout, nous y avons passés une journée complète. Nous pouvions aussi faire de d’apnée dans des canaux souterrains et un tour de bateau sur une rivière partiellement souterraine, mais il aurait fallut une autre journée pour tout faire.




















Nous avons vus des flamants roses, des perroquets, des papillons et des singes. Nous avons marché dans des tunnels souterrains qui étaient une reproduction de mines de cuivre d’argent et d’or.























































Toujours à Xcaret, nous avons visités un cimetière Mexicain qui fait preuve d’une grande ingéniosité en ce qui concerne les décorations, suivis bien entendu de reproductions de ruines et d’un village du peuple Maya, un aquarium avec une variété de coraux, de poissons, de coquillages, de raies, de tortues et d’alligators. Nous avons aussi visité une serres de d’orchidée et une autre avec une production de champignons.






























































À 16 :00hre il y avait des spectacles sur différent sites, nous en avons choisis deux et à 18 :00hres nous sommes allés au théâtre principal ou nous avons assistés à un spectacle d’une durée approximative de deux heures.
Vidéo de Christine: Rythe Maya
Lorraine semble avoir apprécié son voyage, mais comme le dicton « toute bonne chose à une fin»…à chaque fois que je le dis ou je l’écris cette phrase j’ajoute toujours « ce n’est pas toujours vraie, il y a des relations qui dure ».

J’ai suggéré aux voisins Jacques et Francine de Montmagny de faire un 5 à 7 pour célébrer le départ de ma sœur et de la sœur de Jacques. L’idée à vite fait le tour et nous avons organisés cette rencontre la veille du départ de Florent et Cécile de Gatineau qui quittent le camping avec leur motorisé. Nous avons un terrain assez grand et notre roulotte est plus petite alors la soirée c’est organisée chez nous avec éclairage et musique. Ce fut une soirée très plaisante, nous étions 16 personnes et par hasard nous avons également célébré trois anniversaire de naissance : Florent le 10 mars, Francine le 4 mars et moi le 2 mars et par un plus grand hasard nous avons tout les trois 61 ans. Chaque couple avait apporté un petit gouté et à la suggestion de Jacques nous avons fait venir de la pizza pour le souper, par a suite nous avons partagés un gâteau apporté par Cécile la conjointe de Florent.




























Nous reprenons le cour de notre voyage, avant de quitter la régions nous allons faire au moins un voyage de pêche et une journée d’apnée à Cozumel qui est un endroits ou les récifs sont reconnus pour être les plus beaux au monde.

Nous avons vu les bateaux avec fonds de verre qui sont utilisés pour les tours d’apnée, ils sont petits, environ 25 pieds comme les barques de pêcheurs que nous voyons un peu partout, mais nous voulons de bonne condition pour y embarquer.

Le 12 mars, Christine vas à la plage et constate que le vent est faible alors ce serait une bonne journée pour allés à Cozumel faire de l’Apnée. On croyait que ce serait notre dernière chance de faire de l’apnée à Cozumel, mais on ne se doutait pas que ça serait peut-être notre dernière chance de faire de l’apnée sur cette planète. On se met en route pour le traversier de 10 :00 heures et on réserve une place pour l’apnée de 13 :00hrs après dîner. La mer était calme en avant-midi et le vent toujours faible mais vers midi le vent était assez fort mais d’où nous étions la mer n’était pas encore soulevée. Nous allons au point d’embarquement et nous voyons deux familles avec des bébés de moins de un an qui embarquent dans un autre bateau et nous passons le commentaire que ce n’est pas un endroit pour un si jeune bébé. Il n’y a pas de gilet de sauvetage sur ces bateaux, que des vestes d’apnée gonflables, le bébé et la personne qui s’en occupe devraient portés des gilets de sauvetage selon nos standards.

Nous embarquons, 11 passagers, le capitaine et un assistant qui s’occupe de la plongée. Les vagues sont d’environ 3 pieds et très courte, on se fait brassé mais ça vas. Nous devons arrêter à trois endroits pour voir le récif, nous arrivons au premier endroit et il faut descendre du bateau qui se fait brasser par des vagues. Pour nous ça vas bien mais il y a des personnes qui semblent faire de l’apnée pour la première fois et ils sont craintifs, une dame se laisse glisser sur le franc bord du bateau, je suis certain qu’elle s’est écorché le dos et elle a risqué d’être frappé à la tête par le bateau qui montait et descendait en suivant le mouvement des vagues. D’autres bateaux arrivent au même endroit, je pense qu’il y en a trop et je passe beaucoup de temps la tête en dehors de l’eau pour vérifier les bateaux et es autres nageurs qui n’ont pas d’expérience autour de nous. J’ai aidé une dame jusqu’à ce que l’assistant du bateau arrive avec une bouée parce qu’elle n’arrivait pas à respirer correctement et elle commençait à paniquer, Christine à aussi aider une autre dame dans un état semblable, quelle bordel. Je dois rajouter que nous n’étions pas sur un récif et seulement à cinq cent pieds de la côte. Il n’y avait pas grand-chose à voir, les photos prisent sous l‘eau qui suivent sont très ordinaire, vous le verrez.

Il est temps de remonter à bords pour nous rendre à l‘autre point de plongée, pas évident de remonter dans cette vague mais tout le monde y arrive. On se met en route et il semble que e vent et les vagues sont de plus en plus agressif au point ou je retournerai au port si j’étais en charge, les vagues sont maintenant de 4 à 5 pieds et très courtes, il y a de gros embruns qui nous arrosent et le bateau qui semble difficile à contrôler se promène comme une girouette. Plusieurs personnes semblent inquiètes mais ne disent rien croyant peut-être que c’est normal. Croyant que la situation est dangereuse, je dis au capitaine que les conditions sont trop dangereuses en lui demandant de revenir au port. Il parle avec son assistant et à la radio et il m’avise que le port est fermée et que nous allons nous rendre dans un marina qui est plus près, la sortie est annulée. Nous devons contourner des paquebots dans des vagues de plus en plus grosses et croisées qui nous donne l‘impression de faire du rodéo, heureusement que le moteur hors bord de 125 HP suffit pour contrôler le bateau. Je gonfle mon gilet d’apnée et je suggère au gens dans le bateau de faire de même et je serre mon masque et mon tuba dans la main prêt à chavirer, nous sommes près de la côte et comme dis Christine c’est moins énervant que d’être au milieu de nulle part sans voir la terre. Nous approchons l’arrière des paquebots et nous voyons qu’un des bateaux d’apnée semblable au nôtre à chaviré, seulement l‘étrave sort de l‘eau. Il y a plusieurs autres bateaux autour pour aider les naufragés et notre capitaine s’immobilise pour regarder. Nous ne pouvons rien faire, il y a déjà assez de bateaux et de personnes sur place et j’insiste pour qu’il se remettre en route immédiatement, il est préférable d’avoir de la vitesse plutôt que de nous laisser brasser par les vagues inutilement. Nous approchons la marina et nous entrons dans un petit canal ou le calme reviens, nous sommes sain et sauf mais quelle aventure, comme j’ai dit au début ça aurait pût être notre dernier voyage d’apnée. Un taxi au frais des organisateurs nous ramène au centre-ville et le responsable nous redonne notre billet pour un remboursement, quand même une attitude honnête typique des Mexicains en général.

Les embarcations pour l‘apnée et es paquebots en arrière plan.
En route pour l’aventure.
Notre embarcation, tout le monde à l’eau.
La mer se gonfle, point de vue de notre emplacement dans l‘eau, pas évident de remonter dans le bateau, c’est plus confortable sous l’eau, Christine viens me rejoindre pour une photo.













Quelques photos de plongeurs, de poissons et de potiches (il y en avait une vingtaine) qui je crois qu’elles ont été mises en place pour favoriser la croissance de coraux, nous reviendrons dans trente ans pour voir le résultat.















Le naufrage.
De retour au camping, accompagné de Jacques et Francine nos voisins, nous allons en arrière du restaurant voir une course de crabs. Les gens gages en pigeant un numéro et il y à deux gagnants, un repas au resto et de l’argent. C’est un divertissement comme un autre je suppose, mais nous ne deviendront pas des habitués, le numéro 33 est sur e point de gagner cette course.













Nous revenons chez nos voisins pour jouer deux parties de domino, ce qui à très bien fini la journée.

Le 13 mars if fait 16°C ce matin, quel contraste avec hier, aujourd’hui nous allons commencer les préparatifs du départ, rien de spécial sur l’agenda.

Nous quitterons le 15 mars pour Chétumal près de la frontière avec le Bélize et par la suite seulement un arrêt prévu à Palenque où il y a un grand site archéologique. Après cet arrêt nous remontons vers le Texas. De là nous allons planifier nos déplacements jusqu’à notre retour au Québec vers la fin du mois d’avril.

Hasta luego