mercredi 17 mars 2010

Chetumal à Puebla

La journée avant notre départ du camping de Paya del Carmen, mon voisin Jacques vient vérifier les roues de notre roulotte, il est entrepreneur en excavation, il a de la machinerie lourde et des camions et il sait comment faire. Ça valais la peine, il y avait un peu de jeu dans chaque roue, probablement pas assez pour causer un problème pendant notre voyage de retour mais possiblement assez pour accélérer l’usure des coussins de roulement « bearing », nous avons simplement resserré les écrous et il n’y avait plus de jeu. Nous avons pu constater que la graisse n’a pas coulée et je n’aurai pas besoin de payer pour cette vérification comme je voulais le faire en passant par le Texas. Jacques à également resserré les boulons des pneus de la roulotte et du camion et fait tourner chaque roue de la roulotte pour vérifier l’état des pneus. Nous avons trouvés un petit morceau de vitre et un petit clou bien encastré dans le caoutchouc d’un pneu, le clou était assez long qu’il aurait pu continuer à pénétrer et éventuellement provoquer une perte de pression. J’avais questionné la FQCC à savoir s’il donnait des cours d’entretiens et d’informations pour les débutants et la réponse à été de me demander ce que je voulais savoir… pas fort comme réponse, j’ai laissé tomber, mais ce que j’ai appris avec Jacques pourrais rendre services à bien des caravaniers. Le problème le plus fréquent que les caravaniers mentionnent est relié aux pneus, nous sommes partis cette année aves 8 pneus neufs (4 sur le camion et 4 sur la roulotte) alors je ne m’inquiétais pas, mais j’étais conscient que je devais les faire vérifier régulièrement. À part la vérification des coussins de roulement que je laisserai à des mécaniciens expérimentés, (malgré les instructions détaillés de Jacques) je viens d’apprendre à faire des vérifications simples qui nous épargnera possiblement des problèmes dans le futur, merci Jacques de Montmagny.

Ça peut sembler simple pour certaine personne mais quand on ne sait pas comment, on ne le fait pas. Je peux gérer le design et la construction d’un immeuble 5 étages de A @ Z mais j’ai toujours payé pour l’entretien des mes véhicules, je n’y voyais aucun intérêt. L’expérience vécue avec un mauvais service du concessionnaire Ford de Bainville lors de notre départ cette année m’a convaincu de prendre en main la vérification routinière de mon véhicule et dorénavant rester au côté du mécanicien qui travaillera sur mon véhicule, je vais devenir aussi vigilant que je le suis sur le voilier.

Le 15 mars nous terminons les préparatifs et après les dernières vérifications, nous saluons nos voisins Jacques et Francine ainsi que deux autres couples du Québec qui sont venus nous saluer, à 8 :30 hres on lève l’ancre. La route est superbe, 306 km en 5 heures, moyenne de 61 kmh parce que nous traversons des villages, la vitesse moyenne sur les autoroutes était entre 85 & 90 kmh. Nous arrêtons prendre de l’essence et un jeune garçon s’approche pour me demander s’il peut laver mes vitres, certainement que je l’ai encouragé et il a fait signe à un copain qui est venu l‘aider de l‘autre côté. J’ai donné un pourboire à chacun et Christine est allée dans la roulotte leur chercher du chocolat.



Nous arrivons au camping Yax Ha de Chetumal, facile à trouver avec les indications du guide de camping et le GPS. On marche sur le camping et on entend « He Pierre » des Américains du Colorado que nous avions rencontrés à Catemaco. On jase un peu, on quitte pour installer la roulotte et plus tard nous allons tous dîner au restaurant tout près du camping. Le camping est très bien avec restaurant et piscine et il est situé sur le bord de la mer à l’embouchure d’une grande baie. Il n’y a pas d’égout sur le terrain que nous choisissons mais il y a une station de vidange sur le camping, l’électricité est de 15 amps qui nous permet quand même de faire fonctionner notre climatisation et nous devons utiliser le boyau d’arrosage du camping pour remplir notre réserve d’eau pour la vaisselle et la toilette.

Le 16 mars, nous quittons à 7 :00 hres AM en direction de Palenque qui sera notre dernier lieu de visite car il semble que ce soit un très beau site archéologique. Ce site est dans l’état du Chipas sur la route 199, cette route qui continue vers le sud jusqu’à San Cristobal est déconseillé entre ces deux villes car les indiens du Chiapas arrêtent les autos et même les autobus pour dévalisé les passagers. Jusqu’à Palenque il semble que la route soit sécuritaire. Ce fût une longue journée, nous sommes arrivé à la jonction de la route 199 à 14 :30 hres et il nous restait environ 30 km à parcourir jusqu’à Palenque. Il y avait beaucoup de trafic à l’intersection et je croyais qu’il y avait un accident, j’ai stationné le camion et je suis allé voir à pieds. Il s’agissait d’un barrage de la route, troncs d’arbres, tas de terre et quelques pneus, encore un effort des Mexicains pour qu’ont se crois au Québec. J’ai rebaptisé la route 199 pour la « Route du Pont Mercier », comme au Québec, il y avait de voitures de polices mais ils n’intervenaient pas, je suppose qu’ils attendaient l’armée dans quelques jours.



On fait quoi, on peut attendre jusqu’à la noirceur et ce n’est pas trop recommandable d’allés sur cette route faire 30 km le soir. Autre option encore 128 km pour allés à villahermosa et la décision à été facile, on ira dépenser notre argent ailleurs. Bilan de la journée 9.5 hres de route, 595km, 74 pesos de péage, 6 postes de contrôles par l’armée, la plus part du temps il nous laisse passer quand nous leur disons : d’où on vient, où on va et que nous sommes en vacances. Nous avons quand même eu droit à deux vérifications complètes de la roulotte qui dure environ 10 minutes, je pense que les officiers veulent surtout voir l’intérieur de a roulotte.

Le 17 mars on se met en route pour Véracruz à 8 :00hrs, la grasse matinée. La route payante n’est pas très bonne mais nous avons une bonne vitesse moyenne, Christine regarde la carte et suggère d’essayer de nous rendre à Puebla qui selon le GPS nous donne une heure d’arrivée de 16 :00 hres donc possiblement 17 :00 hres avec les arrêts pour l’essence et le dîner. Encore une fois décision facile car nous arriverons à un endroit que nous connaissons et avant e coucher du soleil. Bilan de la journée : 9.5 hres de route, 642 km, 1290 pesos de péage, 6 postes de contrôles des autorités dont une vérification de notre permis d’importation de véhicule et deux vérifications complètes de la roulotte. En approchant un poste de péage, il y a comme partout ailleurs des Mexicains qui veulent nous vendre de l’eau, du jus, des fruits, des tortillas et des pâtisseries. Et bien ici on voulait nous vendre des petits chiens pour $1000. pesos, prix non négocié bien entendu.


Hasta luego

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