dimanche 7 février 2010

Catemaco

Le 31 janvier nous quittons Veracruz, il fait mauvais et nous ne nous plaisons pas ici. Nous allons vers Catemaco par une route secondaire plutôt que l’autoroute. Nous avons prévus deux arrêts sur la côte avant de reprendre l’autoroute ver s Villahermosa. Le ciel est couvert et il pleut pendant environ la moitié du parcours ce qui rends la route dangereuse à cause des montagnes et des « courba peligrossa » courbes dangereuses. Nous arrêtons sur la route pour acheter une sculpture sur pierre comme nous n’en avons pas vues encore, nous sommes très contents de cet achat qui est différent des objets que nous avons vus dans les régions touristiques.

Nous arrivons ou je croyais avec raison être un très petit village mais dans un très beau camping qui nous impressionne à première vue. Nous sommes 8 véhicules, 5 du Canada (3 du Québec et 2 de l’Ontario), 1 américain du Colorado et les deux autres je ne sais pas. Le propriétaire nous remet une carte de la région avec plusieurs endroits à visiter. Le lendemain nous allons vers la chute de Eyipantla environ 13 km. Nous traversons un petit village très pauvre mais ou il y a beaucoup d’activité commerciale locale et nous arrivons à la chute ou nous sommes accueillis par des vendeurs de nourriture, bracelets et des laveurs d’auto comme il y en a partout. Une petite fille d’environ 5 ans à été la première à ma porte d’auto pour de l’argent, autant nous voulons leurs en donner, autant nous ne voulons pas encourager l’exploitation des enfants car sa mère est surement caché non loin. Je lui dis non et elle me parle sans arrêt pour finalement me demander la pomme qui est dans la console, elle a les yeux vifs la petite, et je lui donne la pomme, je suppose qu’elle en profitera ou elle l’échangera pour autre chose. Je demande également le prix pour laver le camion 30 pesos que je ne marchande pas, ça me semble raisonnable c’était 40 pesos à Acapulco et le laveur surveillera notre véhicule pendant que nous sommes partis.













La chute est une merveille de la nature, il y a un pont suspendu pour piéton à traverser pour arriver du côté de la chute et de très longues escaliers en paliers à descendre pour aller au bas de la chute, voici quelques photos.







































En route, nous rencontrons des cavaliers partout, même le long des autoroutes, sur le chemin du retour je me suis arrêté pour photographier un jeune garçon à cheval, il est surement d’une famille relativement riche pour avoir un cheval, je lui ai demandé la permission et il s’est arrêté, je lui ai donc donné quelques pesos pour le remercier. Après la chute, nous décidons de continuer environ 17 km plus loin au village de Santiago Tuxla pour aller visiter un musé près du site archéologique « Tres Zapotes » il semble qu’il y a des sculptures de têtes énormes de la civilisation « Olmèque »qui dates d’avant Jésus Christ. Nous n’en saurons pas plus le musé est fermé le lundi, mais je crois que nous en verrons ailleurs.

Nous rentrons au camping après avoir fait une petite épicerie et le propriétaire du camping vient nous dire qu’il nous attend à 16 :00hrs avec touts les campeurs, et d’apporter nos boissons. Nous y allons croyant que nous aurons des biscuits et de petites bouchées Mexicaine. Quelle surprise nous attendais, nous avons eu droit à des « Tamales » deux papillotes, une dans des feuilles de bananier ou il y avait une pâte farcie de bœuf épicé et l’autre dans des pelures de maïs avec une pâte farcie avec du porc et sauce sucrée, absolument délicieux. Croyant avoir pris un très bon repas, ont nous annonce qu’il y a un dessert encore enroulé dans des feuilles de bananes dans laquelle il y avait une pâte de maïs moulu avec de l’ananas broyé qui était succulent. Beaucoup de travail pour une vingtaine de personnes, un accueil que nous n’oublierons pas. Ce repas à également permis de rencontrer nos voisins, le monde du camping n’est pas aussi amical que le monde des plaisanciers quoi que nous rencontrons des gens très sympathiques comme un couple de Montmagny QC qui sont arrivés à Véracruz la veille de notre départ et qui sont arrivés ici quelques heures après nous, nous les reverrons probablement plus loin sur notre route. Voici une photo du groupe.Le 2 février nous décidons d’allés à la plage sur la côte du Golfe du Mexique selon les indications de la carte que le propriétaire du camping nous a remis. Il n’y a qu’une seule route, ont ne peut pas se tromper, nous entrons dans une région quasi tropical, comme un « rain forest » une végétation très dense et l’air très humide, la route n’est pas trop bonne mais acceptable. Nous rencontrons un troupeau de vaches, un chien devant un « topes » qui croit que la route lui appartient, le cavalier traditionnel et des vautours.




























Plus loin nous arrivons sur une petite route de pierres et de terre qui nous laisse croire que nous entrons dans la jungle et il n’y a pas d’indication qui nous laisse croire que nous sommes sur la bonne route, nous avons des doutes et ce n’est pas nécessaire pour voir des plages alors on fait un « retorno », pas facile sur cette route devenue très étroite. Sur le chemin de retour on croisse une intersection « Playa Bara 8 KM » alors pourquoi pas, nous n’aurons pas perdu notre temps, on y va, environ 1 km plus loin nous arrivons sur une route de trous, de trous, et de trous en terre, il nous reste 7 KM à faire, non merci, on revient à la maison, et nous arrêtons au village dans un petit resto pour dîner. Un voisin nous a dit plus tard que nous étions seulement à quelques kilomètres des plages sur la première route de pierre.

Ce matin nous avons eu environ 2 heures de soleil mais le reste de la journée à été à ciel couvert, aucune tempête de neige aux nouvelles alors on ne se plaindra pas. Plus tard au camping le ciel s’éclaircit mais la température est fraiche, alors j’entreprends le lavage de la roulotte pendant quelques heures, elle est couverte de sable collé par le vent et la pluie, le camion avait été lavé lors de notre visite de la chute la journée précédente alors demain nous serons propre pour reprendre la route.

Le 3 février, il y plut toute la nuit et il y a une bruine ce matin. La roulotte le camion sont propre, ils seront surement très sale ce soir. On se met en route à 9 hrs vers Villahermosa.

Hasta luego

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