mercredi 13 janvier 2010

Zihuatanejo

Le 3 janvier 2010, comme prévu, nous quittons Acapluco en route pour Zihuatanejo, un peu plus au nord sur la côte. J’y suis allé il y a 30 ans mais ça semble être il y a 100 ans. J’ai quand même hâte de revoir ce petit hâve de paix, un petit village qui avait un futur inestimable du point de vue touristique. Il semble qu’il y a eu beaucoup de développement mais l’esprit du village à été conservé. Belle surprise, il y a une nouvelle autoroute qui pour 55 pesos nous évite environ 15km de détour dans la montagne, ça vaux la peine.

Belle journée, quand même plus de montagnes que je me souvenais, il y a 30 ans j’avais loué une voiture de Acapulco à Zihuatanejo et je croyais que nous allions suivre la côte. SURPRISE il y a encore des montagnes et la route est à voie simple dans les deux directions alors il faut être patient pour dépasser ou donner une chance à ceux qui veulent nous dépasser selon le cas. Il s’agit d’une route « libre » donc nous traversons des villages avec des « topes » (dos d’ânes) pour ralentir la circulation, il faut donc être très prudent et surveiller les limites de vitesse car il semble que par endroits les touristes sont surveillés par les policiers qui veulent se faire de l’argent de poche. Je les attends avec des questions comme « DONNE-MOI LE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE DE TON BOSS » ceux qui me connaisse comprendrons. L’inégalité de force dans cet affrontement de pouvoir c’est qu’ils sont en général 4 ou 5, qu’ils sont tous armés de mitraillettes et ils ont tous le doigt sur la gâchette. Nous traversons un pont en construction ou nous avons environ 1 pied entre les bollards orange et le gouffre d’environ 30 pieds de profondeur, les bollards sont supportés par l’acier d’armature en attente de l’autre moitié du pont, serrer les fesses surtout à la rencontre d’un gros autobus comme ce fût le cas.

Jusqu’à date la route est bonne avec la roulotte et je me rends compte qu’il y a de gros motorisé partout et surtout que les autobus provinciales passent partout, il n’y a donc pas de limite pour la grosseur du véhicule. Mais et je répète «mais » il faut être bon chauffeur et être capable de manœuvrer le véhicule dans des espaces restreints comme dans un village ou nous sommes passés aujourd’hui.

Nous avions deux campings possibles « El Manglar »derrière un restaurant à Zihuatanejo ou « Playa Linda Fondatur à Ixtapa » gros camping à 13 km plus au nord. El Manglar est recommandé dans le guide et il est « complet » par contre un Québécois rencontré à Acapulco avait une réservation qu’il a retardé d’une semaine à cause d’une intervention médicale à Acapulco et ce matin en lui disant bonjour il nous a dit de profiter de cette situation et effectivement le gérant confirme qu’on peut rester une semaine, alors on s’installe.

Nous visitons les lieux et contrairement au guide, nous sommes tout près de la plage et la sécurité semble être exceptionnelle.

Un souper à couper le souffle au restaurant ou nous sommes, Christine mange du Mahi-Mahi «de la Dorade » et moi un Teristas « specialidades de Zihuatanejo », du poisson cru macéré dans du jus de lime avec des oignons et des piments Jalapeño, délicieux.

Nous allons marcher sur la plage ou il y a trop de monde à notre goût mais nous sommes dimanche et demain tout le monde retournera travailler, on l’espère. Voici une photo de la plage et une autre de Christine devant le restaurant côté plage ou est notre roulotte.














Le lendemain nous allons visiter le camping Playa Linda géré par le Gouvernement à Ixtapa, environ 13 km vers le nord. C’est bien mais pas beaucoup d’ombre et très isolé du monde. Tout est neuf, nous rencontrons des Québécois avec une roulotte à sellette qui nous disent que le WIFI n’est pas très fiable. Nous devons quitter notre terrain le 10 janvier alors nous allons chercher encore. Le 4 janvier, nous allons visiter le sommet de la montagne près de l’endroit ou nous sommes, il y de très belles maisons dont un domaine avec guérite et poste de garde à l’entrée, la sécurité est au premier plan partout.













Nous visitons aussi le centre de Zihuatanejo, une ville de grandeur moyenne avec un secteur touristique qui ressemble au village d’autrefois mais refait à neuf. Tout est beau et d’une propreté impeccable, et il y a plusieurs rues piétonnières ou nous retrouvons des restaurants, de belles boutiques et de charmants petits hôtels. Il semble vraiment que la population et les autorités font un effort pour attirer les touristes et ça doit marcher pour que touts ces commerçants puissent survivre.































Zihuatanejo est situé au fonds d’une baie ou les vagues arrivent à la plage en douceur, il y a trois plages et un secteur réservé aux pêcheurs qui viennent vendre leurs prises. La baie est bien protégée par les montagnes sur trois côtés, ce qui en fait un bel endroit pour les voiliers et il y en a plusieurs du Canada, possiblement de Vancouver qui sont à l’ancre dans la baie.













Nos voisins qui sont de l’Ontario, nous disent que de l’autre côté de la rue il y a quelques espaces de libre pour des roulottes et nous allons visiter. Ça nous plaît alors on réserve pour une semaine avec option pour une semaine de plus. De retour à notre terrain, nous sortons sur la plage, nous devons traverser un petit pont piétonnier au-dessus d’une petite rivière bloquer de la plage par une clôture ou il y a une affiche « Crocodile » et par chance il y en avait un dans 10 pouce d’eau tout juste sous nos pieds, voir la photo.
Depuis 3 jours le ciel est gris et il pleut pendant 3 ou 4 heures de façon intermittente à chaque jour et toute la nuit dernière. Du jamais vu depuis 10 ans semble t’il, il s’agit d’un gros système qui arrive du Pacifique et il semble selon les sites de météo que nous en avons encore pour quelques jours. Hier nous sommes allés à Ixtapa pour trouver le débarcadère ou il y a des navettes qui transportent environ 10 passagers à la fois jusqu’ à « Isla Ixtapa » ou nous irons faire de l’apnée. Il y a trois plage sur l’île d’où nous pouvons faire de l’apnée, pas besoin de payer un tour organisé, il nous coûtera 35 pesos $3US chacun pour aller-retour(?) sur l’île, nous attendons le soleil pour y aller.
Problème avec le camion, depuis quelques jours j’entends un bruit intermittent sous le capot, comme un petit moteur électrique qui tourne quand le moteur est arrêté. Je suis parvenu à isoler le problème à un relai électrique adjacent à la boite de fusible. Il y a plusieurs relais et j’ai trouvé celui d’où provenais le bruit mais qu’est que j’en fais. Nous avions vu un concessionnaire Ford en arrivant à Zihuatanejo alors on s’y rend, il est 15 :00hr et le mécanicien est à la «sieta y regressa a la cuatro», il est à la sieste et il revient à 4 heures. Alors nous revenons le lendemain. Je me rends à l’arrière ou sont les mécaniciens, bien entendu nous sommes accueillies par un garde de sécurité. Je lui explique le problème et il va chercher un mécanicien. Je suis stationné dans le rue, le capot ouvert, le mécanicien arrive, enlève le relai et on voit une trace de surchauffe, il me dit que c’est pour l’air climatisé et me suggère de le changer. Il n’en on pas au garage mais il m’explique ou allés en acheter un. Aucun frais qu’il me dit, alors je lui donne un pourboire de 20 pesos $1.50 US pour 2 minutes de son temps. Je vais au magasin pour acheter le relai et en l’enlevant avec un couteau de poche, je crée une étincelle, je pense que ce n’est pas bon signe, je crois que je viens de détruire la pièce en question donc il faut que je trouve un remplacement car la climatisation fonctionnait quand même avant. J’installe le nouveau relai et pas de climatisation, je retourne au garage et j’explique au mécanicien que j’ai provoqué une étincelle en enlevant le relai, il va immédiatement à un fusible de 10 ampères qui est sautée. Je le remercie et je retourne au magasin spécialisé et le vendeur me donne le fusible « NO CHARGE », je remplace le fusible et la climatisation fonctionne à merveille. Si touts les problèmes mécaniques étaient si facile à régler.

Dans les jours qui suivent, nous allons nous prélasser au soleil sur la plage, on se repose, on flâne jusqu’au 10 janvier alors que nous devons quitter le camping, nous aimerions rester mais il y avait une seule semaine de libre. Pas de problème il y a un hôtel de l’autre côté de la rue avec une dizaine de place pour des VR et nous avions déjà réservé une place. Nous avions réservé pour une semaine avec option pour une autre. Mais le terrain choisi était un peu petit. La journée avant le déménagement je vais voir les propriétaires et il semble que le terrain voisin se libère le lendemain alors nous le réservons. Les gens qui ont réservés le terrain ou nous sommes sont déjà arrivé avec un motorisé classe C de 29 pieds et parce qu’ils sont autonomes, ils nous disent de ne pas nous presser et que nous pouvons rester une journée de plus, alors on reste. La journée du déménagement je me rends à notre nouvel emplacement pour voir comment reculer dans cet espace parc que c’est très serré et je discute avec l’employé qui est sur place. Elle est surprise car il y a un VR qui attend pour rendre cet espace que nous avons réservé. Elle téléphone à son patron qui lui dit avoir fait une erreur il n’y a aucune place de disponible, même le premier endroit était déjà réservé. On revient bredouille et après avoir analysé nos options, on décide d’aller au camping géré par le gouvernement Playa Linda à Ixtapa. Nous avions déjà visité et nous trouvions qu’il était loin de l’action mais il y a d’autre avantage comme la piscine, car la plage n’est pas utilisable, il n’y a que des cailloux.

Nous arrivons à Ixtapa et ils ont de la place pas de problème alors on s’installe pour une semaine et on verra si on reste plus longtemps. Tout est très bien mais l’internet n’est pas vraiment fonctionnel, installation broche à foin, l’antenne est derrière un mur de béton, les boites de transfert sont à ciel ouvert et les contacts électriques raccordés avec du ruban électrique et ils sont tous corrodés. En parlant avec des Québécois arrivés avant nous on trouve la façon de se connecter. Il faut aller acheter un câble de réseau et nous brancher directement dans une boite de transfert près des roulottes. C’est ce qu’on fait et ça fonctionne.



























Nuos sommes séparés de la plage par une clôture assez haute, les barrières sont verrouillées la nuit et il y a un gardien qui circule sur le terrain. Ce matin elles sont ouvertes et Christine sort sur la plage pour pêcher mais sans succès. Il doit y avoir du poisson car 3 Mexicains y sont déjà pour pêcher. Il y a également plusieurs « surfer » car les vagues sont assez grosses.


















Nous allons faire des courses et en revenant on nous dit qu’un Québécois à été attaqué avec couteau sur la gorge sur la plage, il a donné sa montre et un peu d’argent possiblement nous n’avons pas l’histoire complète. Le gardien de sécurité avait dit à Christine hier de ne pas rester sur la plage avec la vidéo parce qu’elle pouvait se faire voler. Alors sécurité oblige, nous serons très prudent ici, c’est le désavantage d’être isolé, le camping est loin de tout, même de la police.

Nous allons rester au camping pour quelques jours car j’attends une livraison du Québec, j’avais oublié mon adaptateur électrique 15 ampères/30 ampères à Téotihuacan et ma sœur est allées en chercher et me les envois par UPS. Ici les prises sont de 30 ampères mais il n’y en a pas sur tout les campings alors vaut mieux être prêt. Il n’y a pas d’adaptateur dans la région, je n’ai même pas trouvé les pièces détachées pour en fabriquer un.

Alors nous sommes ici pour une semaine et je complèterai le blogue avant de quitter pour une autre destination. Aujourd’hui 13 janvier 2010, il fait et 32°C à l’ombre et 42°C (107°F) au soleil.
Hasta luego

1 commentaire:

  1. Le fusible, l'air climatisé, l'espagnol et vous trouvez ça facile! J'aurais paniqué.
    Heureusement il y a la plage et la chaleur, en tout cas pas mal souvent à vous voir.

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