vendredi 1 janvier 2010

Acapulco - Pie de la Cuesta

Le 22 décembre nous arrivons à Acapulco "la Perle du Pacifique", après une longue journée de trafic et de montagnes. Nous avons manqué la route périphérique contournant la Ville de Mexico (elle n’est pas dans le GPS), nous sommes passés par la ville sur une route qui traverse des lieux très achalandés. Nous avons aussi traversés la ville d’Acapulco, ce qui signifies des heures de pare-choc à pare-choc avec touts les véhicules : taxi, camions, autobus et voitures qui essaient de passer par-dessus les uns les autres et les Mexicains sont champions pour bloquer les intersections afin d’être certain de passer au prochain feu vert, essayés d’imaginer la congestion. Mon expérience comme chauffeur de taxi quand j’étais étudiant à l’école technique, m’a préparé à ce bordel, mais je n’avais pas de roulotte derrière le taxi, vraiment il faut être dedans pour le comprendre. En plus de l’impossibilité de comprendre le plan d’urbanisation, il n’y en à pas. Les rues arrivent et repartent dans touts les sens, l’avantage du GPS quand il nous donne une mauvaise direction, car ça arrive qu’il est dans l’erreur au Mexique, c’est qu’ont voit la carte et qu’ont peux deviner ou on est pour se diriger dans la bonne direction pendant que le GPS recalcul pour essayer de reprendre le contrôle.

Entre Teotihuacan et Acapulco il y a encore des montagnes et des montagnes, la géographie est incroyable. Je suis impressionné par la qualité des autoroutes construites dans ces conditions, il semble que la première route carrossable entre la ville de Mexico et Acapulco à été construite en 1927, mais l’autoroute à été terminée en 1955 et elle est très bien entretenues. Dans le meilleur des monde et je doute que ce fût le cas, je crois que sans l’aide de satellite, qu’il a fallut au moins 3 ans aux ingénieurs et arpenteurs pour faire le relevé des terrains et finaliser le trajet de cette route et au moins 5 ans pour la construire avec les ponts et les tunnels, même en considérant qu’ils peuvent travailler 12 mois par année. Nous sommes montés jusqu’à 10,000pieds d’altitude en voici la preuve.



Voici quelques photos de la vue que nous avions pendant ce trajet, elles ne rendent pas hommage à l’ampleur des montagnes.










































Il y a des puits avec de l’eau sur la bordure de l’autoroute pour les radiateurs qui en ont besoin, cette route est vraiment très agressive, il faut un véhicule en bonne condition, nous en avons vu en panne. Depuis le départ de Montréal je regarde souvent les cadrans de température d’huile et de réfrigérant et je n’ai jamais observé de problème mais aujourd’hui la température à monté au ¾ de cadran au lieu d’être au centre. Nous avons baissés les fenêtres, démarrés le chauffage au maximum pour évacuer le plus de chaleur possible, et j’ai réduit la vitesse. En moins de 20 minutes la température s’est stabilisée. Parce que nous étions en altitude ou il fait un peu plus froid, ce n’était pas trop inconfortable dans le véhicule. Malgré la bonne mise au point fait avant le départ, je tire une charge correspondant à environ 80% de la capacité maximum du camion qui est lui-même chargé, alors un peu de surchauffe est acceptable en autant que la situation est facile à rectifier.

Avant le départ nous avons été en contact avec un organisateur de voyage au Mexique pour des motorisés et des roulottes, il nous fait valoir par courriel la valeur d’utiliser l’expérience de personnes ayant déjà fait ce voyage plusieurs fois et connaissant bien la région. Il ne comprend pas la liberté de vivre sans obligation malgré les erreurs que l’on peut faire. Rien n’est garanti, en groupe ou seul et on se débrouille assez bien malgré de petits inconvénients, nous avons surtout la liberté de choisir ou on va et quand on y va, et ça, ce monsieur ne semble pas le comprendre, il y a longtemps qu’on à cesser de nous dire quoi faire à chaque jour, tant mieux pour ceux qui en on besoin.

En arrivant au camping qui est environ 13 km au nord d’Acapulco, on s’installe et je constate que je n’ai pas l’adaptateur 15 ampères/30 ampères, je l’ai oublié à Teotihuacan. Je demande à la dame qui gère le camping si elle en a, négatif mais elle me présente un campeur qui en a 3, il m’en prête un, mais il veut que je lui retourne. Il est ici pour encore plusieurs semaines, donc j’aurai le temps de m’en trouvé un. Pas sur, le lendemain ont part voir à la quincaillerie locale et il n’y a rien, nous devrons donc allés au Home Dépôt au centre de Acapluco. Pas le choix alors on part vers midi et on revient bredouille à 16 :00hrs. Perte de temps à 90 % dans le trafic pour trouver Home Dépôt et deux autres magasins auxquels on nous à référés. J’ai même appris à conduire à la Mexicaine en faisant un « U-TURN » dans les deux voies de droite au centre-ville pour revenir à contresens pendant qu’un feu rouge retenait le trafic à sens contraire, et m’insérer dans la voie de direction opposé au feu vert. La police tolère tout pour les locaux mais j’ai lu dans un guide que parfois ils arrêtent des touristes même s’ils n’ont rien fait d’illégal, pour se faire un peu d’argent de poche, mais comme dit un copain qui se reconnaîtra à la lecture de ces lignes, « Quand on est à Rome on fait comme les Romains », je ne suis pas toujours d’accord, mais pour la conduite sur la route je suis d’accord. Plus tard le bon samaritain qui nous à prêté l’adaptateur électrique, me dit qu’on peut le garder étant donné que nous n’en avons pas trouvés. Il ne voulait pas que je lui rembourse alors je lui ai remis une bouteille de vin pour le nouvel an.

Depuis hier nous avons l’estomac et les intestins à l’envers, malgré le vaccin contre la diarrhée, nous sommes incommodés mais pas alités. Aujourd’hui je suis un peu mieux mais Christine est très faible. Je crois quand même que le vaccin fait le travail car j’ai déjà eu une bonne « turista » et je pouvais à peine marcher pour deux jours alors que je buvais du jus de pomme et que je mangeais des biscuits soda et des bananes.

Le 24 décembre Christine est mieux alors on décide de sortir souper pour la veille de Noël, nous allons à l’hôtel voisin qui est super, une très bonne ambiance, bien décoré, salle à manger extérieures de divers décors, des lits de plage et un service impeccable, le tout à très bon prix pour nous. Nous étions la veille de Noël, alors nous avions fait une réservation, pas besoin nous étions environ 15 clients alors qu’il y au moins 75 places.

Nous avons constatés que le tourisme Mexicain est plus fort que le tourisme étranger, alors peut-être ont-ils l’argent pour l’hôtel ou le camping mais pas pour le restaurant. Les guides confirment qu’Acapulco n’est plus fréquenté par les stars d’Hollywood comme dans les années 60 à 70 alors les prix ont baissés et sont devenus plus accessibles à la population générales.

Ce matin 25 décembre, nous décidons de rester au camping pour le jour de l’an, nous sommes bien et pas pressé. Nous partirons le 3 janvier, donc 8 jours de plus alors on s’installe. Notre terrain semble un peu petit et il y en a un autre qui est libre, nous demandons si on peut se déplacer comme ça nous pourrons ouvrir l’auvent, installer la table dehors et le hamac. On décroche l’eau, l’électricité, l’égout, je remonte les vérins, j’accroche le camion et on se déplace. Arrivé à l’autre site ont se rend compte qu’il n’y a pas d’électricité, notre voisin nous dit qu’il peut à peine faire fonctionner un petit ventilateur et il y a de la fumée qui sort d’une barre de rallonge qu’il a installé. La roulotte est presque placé alors je branche l’électricité pour me rendre compte que nous n’arriverons pas à faire fonctionner l’air climatisé ou le four micro-onde, quelle misère inacceptable, qu’est-ce qu’ont fait ici. Alors nous retournons ou nous étions, nous ne sommes pas sur le même circuit électrique alors je place la roulotte le plus collé sur les cocotiers et nous avons suffisamment d’espace pour installer notre tapis extérieur, la table et l’auvent ouvert au trois-quarts.















Aujourd’hui il fait très beau, 30°C à l’ombre, une température de vacance et c’est la moyenne sur la côte du Pacifique au Mexique, il fait cette température tout les jours excepté le matin et en soirée alors que c’est un peu plus frais.

Un peu plus tard nous allons à la plage côté lagon mais il n’y a pas de soleil, il y a trop d’arbre près de la plage et l’eau est verdâtre, pas trop attirant pour se baigner. Nous revenons donc du côté océan Pacifique ou les vagues sont énormes et à cause de la forme du fond elles sont très dangereuses, le retour des vagues peut facilement entrainer un bon nageur vers le large, le drapeau rouge est pratiquement sorti en permanence. Nous avançons tranquillement dans l’eau jusqu’en haut des genoux et je suis vite convaincu du danger. En restant sur place, à cause de l’effet des vagues et de la liquéfaction du sable, je me retrouve les chevilles complètement enfouies dans le sable après 7 ou 8 vagues, assez pour perdre l’équilibre avec le mouvement des vagues. Les vagues de la plage centrale d’Acapulco ou sont les gros hôtels sont moins dangereuses parce que la plage est dans une baie mais apparemment l’eau n’est pas aussi propre qu’ici. Quelle est la définition de propre, les vagues sont pleines de sable et en peu de temps nous sommes couverts de sable, même dans le maillot aux endroits les plus privés. Plus tard même sous la douche j’ai eu de la difficulté à m’en débarrasser car le savon est devenu picoté de grains de sable. C’est le prix qu’il faut payer. Nous entendons le bruit des vagues toute la journée, mais la nuit quand nous sommes attentifs, même si nous sommes à 250 pieds de la plage, nous sentons les vibrations provoquées par les plus grosses vagues.

Pour avoir une idée de la grosseur des vagues, dans la marge de droite au début du blogue cliquer sur « Avec notre roulotte » en dessous de « Notre position » et quand la carte apparaitra avec les points d’arrêts que j’ai enregistrés, cliquer plusieurs fois au côté de la position Acapulco pour agrandir et centrer l’image. Quand vous distinguerai le nom de la rue prêt de notre positon, cliqué sur « satellite » en haut à droite pour voir la photo satellite et continué à cliquer prêt de la position jusqu’à ce que vous puissiez voir les vagues sur la plage, ce n’est pas comme être ici mais ça vous donnera une idée, il y a beaucoup moins de monde ici que sur la plage centrale.
















Samedi 26 décembre, nous sommes toujours au repos, hamac et chaise longue pour lecture des guides et apprentissage de l’espagnol, au moins quelques mots de plus par jours. Un peu plus tard nous jouons au Domino. Il n’y a pas grand-chose à visiter qui nous intéresse dans la région, seulement l’endroit ou il y a des plongeurs à Quebrada. Des gens du Québec rencontrés ici sont allés hier et ils ont appréciés le spectacle malgré le coût un peu plus élevé que les autres activités en générale. Nous sommes allés en revenant de la plage centrale, mais il était trop tôt, les spectacles sont en soirée. Nous avons dînés et nous sommes revenus. Ils plongent d’une hauteur de 135 pieds et doivent être synchronisés avec l’arrivée de la vague de la marée pour avoir suffisamment d’eau, parce que lorsque la vague se retire il ne reste que 12 pieds d’eau ce qui n’est pas beaucoup pour la hauteur du plongeon. L’origine des ces plongeons vari selon la source, soit pour impressionner les femmes ou pour aller dépendre les hameçons des pêcheurs. Je crois que la première explication est la plus plausible. La photo montre l’endroit d’où ils plongent.
Je ne crois pas avoir mentionnés qu’il y a des milliers de Volwagen beatle au Mexique, elles sont utilisés par les taxis mais beaucoup comme véhicules privés également, qu’ont regardent dans n’importe quelle direction, on peut généralement en compter une bonne douzaine.



Le 27 décembre nous allons visiter un autre camping à 4 ou 5 km plus au nord, la barrière est fermée à clef et je ne vois pas de motorisé mais il est écrit de sonner la cloche et après quelques minutes je vois une dame qui s’approche. Elle est très accueillante et nous fait visiter les lieux. Il y a de la place pour au moins 50 motorisés ou roulottes et il y en a seulement 4 dont des Québécois de Lachute avec qui nous avons jasés un peu avant de quitter. Ils ont une roulotte à sellette de 35 pieds bien installée avec une petite piscine d’environ 7 pieds de diamètre sur leur terrain (il y en a sur la majorité des terrains). Ce camping est sur le bord de l’Océan mais les vagues sont dangereuses comme au camping ou nous sommes. Il est quand même surprenant qu’il n’y ai pas plus de personnes sur ce terrain dont les aménagements sont neufs, il est bien décrit dans les guides, mais il n’y a rien à visiter à pieds comme à l’endroit ou nous sommes, c’est le côté le plus négatif que je trouve à cet emplacement.



Ce fût tellement difficile de stationner près des plages au centre d’Acapulco et même impossible une autre journée, que nous prenons l’autobus local mercredi le 30 décembre, 5 pesos ($0.40US) chacun. Voici une méthode de stationnement que je n’essaierais pas à Montréal.

Nous allons marcher la rue principale bordée d’hôtels, de restaurants et de vendeurs itinérants, nous arrêtons pour prendre un breuvage ou pour dîner dans des restaurants avec vue sur la plage qui est pleine de monde pendant les vacances. Ont regarde les prix des breloques souvenirs et on négocie un peu, on me demande 30 pesos pour un bracelet alors j’offre 45 pesos pour trois bracelets, mais non qu’elle me répond, pourtant après quelques minutes elle accepte 50 pesos pour 3 bracelets mais je refuse, je les aurai pour 45 pesos demain, ici ou ailleurs, ça semble être pas trop loin du bon prix.






























Le 1er janvier 2010, la nature nous offre un cadeau de la mer, une tortue d’environ 30 pouces de diamètre sort de l’océan et qu viens pondre ses œufs. En peu de temps les policiers de la plage et les gens présent forme un périmètre de sécurité pour éviter de la déranger. Elle a creusé, pondu ses œufs et tout enterré avec soin avant de reprendre la route de l’Océan, le tout a duré environ 90 minutes. Plus tard les oeufs sont rétirés pour les protéger.

Le 3 janvier on part pour Zihuatanejo,

Hasta luego

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