samedi 19 décembre 2009

Les trois premiers jours au Mexique

Le 15 décembre, petit déjeuner, on ferme la roulotte, je l’attache au camion, j’affiche les permis d’importations temporaires de la roulotte et du camion et à 9 :30 AM, on se met en route vers les douanes après un arrêt à la Bank of America pour chercher plus d’$US au guichet et un arrêt à la station d’essence.

Nous passons d’abord un poste de péage $105 pesos (12.8 pesos=$1.00US= $1.053 CDN), faite le calcul. Par la suite nous arrivons à la douane, nous sommes prêt, j’ai en main les enregistrements du camion et de la roulotte, mon permis de conduire, la preuve d’assurance avec une compagnie Mexicaine et les deux passeports. Le douanier nous regarde et nous fait signe de passer, la lumière est verte. Si une lumière rouge s’allume c’est que nous sommes les chanceux à se faire fouiller. Je demande au douanier ou allés chercher nos permis de touriste « Adonde podemos obtener trajetas de turista » et la réponse « A la officina de immigracion » et il pointe plus loin, «muchas gracias » et on entre au Mexique. OUPS pas tout à fait, trois militaires avec mitraillette à l’épaule nous dirigent vers une aire de vérification. Un d’eux s’approche et demande d’ouvrir la roulotte, il entre et me demande d’ouvrir toutes les portes d’armoires, la porte de la salle de toilette et le frigo pour ressortir en nous disant que nous pouvons quitter. Aucune demande à savoir si nous avons des fruits, des légumes, de la viande, des armes de la drogue ou de la boisson. Par la suite je demande ou se trouve le bureau d’immigration, un d’eux nous donnes des directives et nous y allons, pour en ressortir 30 minutes plus tard avec nos précieux « permis de touriste » qui sont à toute fin pratique plus important que notre passeport, c’est la preuve que nous sommes entrés légalement au Mexique.

Nous quittons le poste de douane et surprise le GPS n’est pas en place. Christine qui craint les vols avec raison à 99% du temps avait rangé le GPS avant de partir pour le bureau d’immigration. Il y a trois militaires armés jusqu’aux dents au côté du véhicule, je n’étais pas trop inquiet. Revenons à la route, je dois choisir entre deux directions sans GPS, étant donné que j’avais déjà examiné la route sur Google Maps, je choisis la gauche mais après ça ce gâte, je choisis sans certitude pendant que Christine installe le GPS. Trop tard, nous sommes dans la ville de Raynosa que je voulais éviter en passant par une route en périphérie. Le GPS entre en fonction et me dirige pour reprendre la route périphérique mais ce sont des sens unique à sens contraire que je refuse de prendre évidemment, nous circulons sur des petites rues ou il y a des camions et voitures stationnées des deux côtés, il reste environ moins de 6 pouces de chaque côté de la roulotte pour circuler (pas de photo on était trop attentif à la route) et les autos arrivent à toute vitesse de partout aux coins des rues sans se préoccuper des « arrêts » et même des feux de circulation, touts est différents et nous sommes la minorité très visible avec la roulotte, quel dépaysement. Je vois la route désirée sur le GPS mais je tourne en rond pour sortir de la zone des sens uniques pendant que le GPS nous dit sans arrêt « recalcul en cours » finalement je trouve comment sortir du centre-ville, tout rentre dans l’ordre et le GPS reprend sa fonction. On se doutait qu’une telle situation nous arriverais mais la première journée ce n’étais pas nécessaire. Les Mexicains nous regardaient en étant certain que nous étions perdus, des gringos dans le centre-ville avec une roulotte, « son locos ». Nous rejoignons une route secondaire qui nous amène à l’autoroute qui traverse des montagnes et après plusieurs arrêt de péage $81.41 CDN et 343 km nous arrivons à notre destination au centre-ville de Saltillo à l’Hôtel Imperial qui a un terrain avec les trois services (eau, électricité & égout) réservé pour 8 roulottes et qui coûte $250 pesos ($20.50 CDN). Nous sommes seul mais une heure plus tard un motorisé des USA arrive. Nous sortons visiter, faire une petite épicerie et après avoir tout rangé, nous allons souper à la salle à manger de l’Hôtel, un souper délicieux pour $19.33 CDN incluant la « propina » (pourboire).



























Nous avons passé un immense développement d’habitations modulaires qui est probablement une bonne façon de donner une qualité de vie à une très grande population pauvre, la construction de ce type d’habitation est sûrement financée par le gouvernement.




Nous sommes à 1500m d’altitude (4845 pieds) plus haut que ce matin à Alamo au Texas. Les autoroutes sont très bien entretenus, une section d’environ 100 km qui semble très récente n’est pas encore sur le GPS.

Le 16 décembre on se met en route pour Matehuala avec option d’allé plus loin selon l’heure d’arrivé. Nous faisons une très belle route et décidons de continuer jusqu’à San Luis de Potosi. J’avais choisi un hôtel qui annonçait des espaces de stationnement avec services pour des roulottes mais nous décidons d’allés ou nos voisins rencontrer hier se dirige, même si c’est environ 15 km plus loin que notre 1er choix, parce que la dame nous a convaincu que ça semble très bien. J’avais les coordonnées de cet emplacement, alors ça ne devrais pas être trop difficile à trouver. Histoire courte, nous arrivons aux coordonnés GPS mais la route est impossible, après nous être informé nous arrivons mais la barrière est fermée à cadenas. Nous décidons d’opter pour notre 2ième choix que nous avons passé en route et la gérante de l’hôtel nous dit qu’elle n’a plus d’espace pour des roulottes, mais elle opère maintenant le site d’où nous venons et elle nous dit que son marie sera sur place dans une heure pour ouvrir la barrière. Non merci, assez de temps perdus alors on décide de revenir encore plus loin sur nos pas à l’emplacement que j’avais choisi originalement et surprise, tout semble avoir été démoli dernièrement (suite à un incendie peut-être). Nous sommes arrivé à San Luis à 14 :45 hrs et il est maintenant 16 :00hr. Je demande à Hélène notre GPS de nous trouver l’hôtel le plus prêt, réponse à 13 km en direction de notre prochaine destination, alors on se met en route avec l’intention d’arrêter en route si on trouve un autre hôtel acceptable, ce qui arriva. Nous sommes au centre-ville à Sand’s motel $525 pesos et un très bon restaurant, ou nous soupons pour $165 pesos incluant la propina. Alors tout est sous contrôle, mais quelle longue journée et il a plut depuis 9 :00 hrs ce matin, nous avons monté de 600m en 30 minutes alors que je n’arrivais pas à pousser le camion plus vite que 60 kmh, mais quels beau paysage parfois féeriques à cause du brouillard et même des nuages qui sont près de nous à cette altitude.



















Je n’ai pas trop écris de commentaires concernant la météo, mais il peut depuis 4 jours, ça commence à être déplaisant. En route nous voyons 4 accidents sur l’autoroute, des gros camions impliqués à chaque fois, c’est simple ils vont trop vite comme au Québec et je soupçonne qu’ils ne sont pas en bon état mécanique.

Sur une route secondaire très achalandée en route pour un camping, nous avons croisés une voiture tirée par un cheval, nous avons aussi vus des vaches, des chevaux et des mules qui sont attachés sur le terre-plein des autoroutes pour brouter, je suppose que ça coute moins cher à leur propriétaire, pas besoin de les nourrir, nous avons aussi vue un troupeau de mouton près de la route ou les véhicules circulent à 60kmh, faut pas qu’un mouton décide de traverser la route !!!

Sur les routes secondaires « Libre » se prononce « Libré» que nous emprunterons en sortant des autoroutes pour nous rendre aux campings, il y a beaucoup de « topes » des dos d’âne pour ralentir la circulation lorsque la route traverse des milieux achalandés ou des villages. C’est pour ça qu’il est préférable d’emprunter les routes à péage « CUOTA », même si ça coûte cher.

Le 17 décembre on se met en route vers Queretaro mais étant donné que les routes sont jusqu'à date meilleures et plus rapides que je l’avais espéré, nous pourrions sauter cet étape et possiblement nous rendre au prochain arrêt à Tepotzotlan et même jusqu’à Teotihuacan ou sont les fameuses Pyramides du soleil et de la lune. Vers 13 :hrs nous avons traversés une région à 2631m (8630 pieds) d’attitude et plus loin nous descendons vers notre destination. Nous avançons tellement bien qu’en début d’après-midi, je demande au GPS de nous diriger directement à Teotihuacan, j’informe Christine que nous faisons une route que je n’ai pas vérifiée, car nous sautons des étapes et la route sera sûrement différente. Même avec la carte routière la plus précise de« Guia Roji » acheté au Texas, il est difficile de suivre la route à petite échelle. Alors que nous approchons de notre but à environ 40 KM je suis les directives du GPS et après une sortie de l’autoroute on se retrouve dans le milieu d’un petit village ou j’ai de la difficulté à tourner les coins de rue, je dois reculer et me reprendre à une occasion mais une dame très gentille sort de son commerce pour nous guider et un homme enlève son camion qui bloque le passage. Éventuellement nous demandons des informations à un policier qui fait la circulation et nous retournons sur l’autoroute ou nous étions. Cette route était probablement un bon raccourcis pour changer d’autoroute mais pas pratiques avec une roulotte, encore moins pratique avec un motorisé ou une roulotte à sellette, cette expérience nous rappel une route de terre entre deux champs de patates à l’Île du Prince Édouard.

Nous arrivons au village de San Juan de Teotihuacan ou se trouve un camping très recommandé que j’avais trouvé sur internet mais il n’est pas dans notre livre « Mexican Camping » recommandé comme étant la meilleure référence. Le GPS nous amène au centre du village ou je ne peux pas tourner dans un sens unique alors je contourne le parc central du village et je reviens pour être complètement perdu par rapport aux indications du GPS qui veux maintenant me faire tourner sur une ruelle. Nous commençons à douter de nos sources d’informations étant donné que nous avons été échaudés la journée précédente, finalement nous ressortons du village et nous revenons en demandant des directions à quelques reprises pour arriver à un endroit ou nous voyons un motorisé de classe C. Je stationne sur la rue et je m’approche de la barrière qui est fermée. Le propriétaire du motorisé s’approche pour nous ouvrir la barrière et nous dit que le propriétaire est absent mais que nous pouvons entrer. La famille du motorisé est de France, ils ont fait traverser le motorisé à New York par cargo, ils ont visités une partie des USA et se dirige vers l’Amérique du sud en passant entre autre par le Costa Rica que nous avons visité en 2001, ils sont partis pour un an avec trois jeunes garçons entre 8 et 13 ans (pas certain de l'âge).

On s’installe et plus tard le propriétaire, une dame extrêmement gentille qui parle assez bien anglais, nous accueille en nous disant de ne pas nous presser pour nous enregistrer et de faire comme si nous étions chez nous. Le seul désavantage que je vois ou plutôt que nous entendons sur ce site, ce sont les cloches de la cathédrale du village de San Juan qui sonnent régulièrement à partir de 7 :00hrs AM, et nous sommes tout prêt de la cathédrale, pas besoin de réveille matin.













Demain on part visiter les pyramides et par la suite nous irons à la ville de Mexico en autobus pour 3 ou 4 jours visiter les attractions principales, nous croyons que notre roulotte et sont contenue sont en sécurité ici.

Je reprendrai la plume plus tard pour décrire notre visite de la plus grande ville au monde. Que les Américains ne doivent pas aimer ça, eux qui croient avoir touts ce qui est plus grand, plus vite, plus long et plus gros au monde.

Hasta luego

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