Ce matin 18 décembre aux nouvelles de la TV nous entendons qu’il y a eu à Cuernavaca une opération policière d’envergure avec l’armée contre le crime organisé qui contrôle la distribution de drogue au Mexique. Cuernavaca qui est notre prochaine destination, pas trop rassurant mais il semble qu’ils ont aussi des filiales dans d’autre villes que nous visiterons ou que nous avons déjà traversé, alors il ne faut pas trop y penser.
VISITE DES PYRAMIDES DE TÉOTIHUACAN
Vers 10 :00hrs AM nous trouvons un taxi pour nous conduire au site des Pyramides de Teotihuacan « La cité des Dieux », la plus grande ville au monde de son époque. J’avais « Pierre » visité il y environ 30 ans mais ça valais le déplacement une deuxième fois. On ne peut pas tout apprendre en une journée alors je n’écrirai pas beaucoup sur le sujet (si ça vous intéresse allés sur internet). Par contre je peux écrire que de marcher sur « L’allé des morts » qui va du Sud au Nord entre les ruines de plusieurs structures, de longer la pyramide du Soleil et de gravir à mi-hauteur de la pyramide de la Lune est une expérience inoubliable. Ce site fait plusieurs kilomètres carrés et inclus un musée très intéressant que nous avons visité. Nous avons fini la journée très fatigué d’avoir parcourus le site du Nord au Sud et d’avoir montés plusieurs ruines à un angle de 45° car les marches et contres marches sont de même dimension. La précision de ces constructions est remarquable en considération des outils rudimentaires de l’époque. Lors de cette visite on ne nous a pas fournis beaucoup d’information, plus tard j’irai voir sur internet pour savoir combien de temps il a fallut pour les construire et combien d’hommes sont mort avant la fin des travaux. Ces ruines sont le restant d’une ville immense avec des canaux à l’époque où la ville de Mexico était un Lac. Une des photos montre une maquette de cette ville.
Ci-dessous, une partie des ruines de la ville avec la pyramide de la Lune en arrière plan, ainsi qu’une photo montrant une des fresques sur les murs des ruines secondaires.
La photo suivante montre une maquette partielle de la ville seulement, les surfaces lisses représentent des canaux navigable. 


Nous sommes impressionnés par la grandeur de la ville de Mexico qui abrite une population de 25 millions. Il est un peu déprimant de voir la pauvreté sur des kilomètres en bordure de l’autoroute. Les habitations sont toutes grises parce que construites avec des blocs de béton, la majorité en mauvaises état, des amas de matériaux et autres objets partout, et environ 80% des maison a moitié complétée mais tout de même habité. Aux endroits qui semble un peu plus riches, il y a des clôtures avec barbelé du côté de l’autoroute et nous voyons des clôture fermé à l’extrémité de chaque rue afin de contrôler la circulation.












Le 20 décembre nous achetons un tour offert par l’hôtel, nous allons sauver du temps d’organisation et déplacement.
1ière ÉTAPE : QUARTIER COYOACAN « la ville des coyotes »
Au Sud du centre-ville, nous traversons le quartier de Coyoacan qui est habité par des gens riches, on y voit des barrières et des clôtures un partout et plusieurs gardes de sécurité devant des maisons. Il semble que ce quartier à été construit lors de l’arrivé de Espagnol, c’est ici qu’habitait Juan Cortez qui è été le conquéreur. C’est pourquoi ont y trouve la plus ville chapelle au Mexique et ou se trouve le centre de l’évangélisation.
Ce quartier fait partie d’une des 16 délégations qui constituent la ville de Mexico, chaque délégation à un représentant mais il y a un seul maire.
Nous passons également devant l’Université de Mexico dont les murs de la bibliothèque sont recouverts de fresque d’une grande valeur.
À la sortie de ce quartier en allant vers le Sud nous voyons des gens à tout les 200 pieds qui font signes aux conducteurs de garer leurs voiture près du trottoir, ils veulent faire une offre d’achat parce qu’à proximité il y a un immense marché d’automobile. S’il achète votre voiture ils vont la revendre plus cher et faire un profit, ces gens sont appelés « Coyotes » prononcé en espagnol.

Nous faisons un arrêt ou nous avons le choix de visiter la maison de Frida Kahlo une artiste Mexicain très connu ou la place centrale de ce quartier. Nous décidons d’allés visiter la maison de Frida. Il était interdit de photographier à l’intérieur alors si vous désirez voir ces œuvres, allez sur internet. Voici une photo du beau jardin intérieur. Quoi que son époux Diego Rivera soit aussi très populaire je n’en parlerai pas plus parce que je ne le connais pas.
L’origine des jardins remonte à plusieurs centaines d’années alors que les habitants ont construits des radeaux de roseaux recouverts de terre sur lesquels ils cultivaient des légumes. Nous avons été un peu déçus de la visite qui consistait principalement à une randonné en pirogue sur ces canaux. Il ya avait des pirogues de Mariachi et des vendeurs de nourriture qui nous approchais pour offrir leur services.

Nous arrivons au stade de toro et nous constatons qu’il y a de l’activité comme au Québec lors d’une partie de baseball, plein de monde et de vendeurs itinérants et on sent qu’il s’agit d’un événement populaire même si nous avons constaté que les estrades n’étaient pas pleines. Un guide nous amène à notre siège en traversant de longs corridors et à 16 :00 PM précise un cavalier sort pour commencer l’évènement. Il y a plusieurs étapes avec lesquelles nous ne sommes pas familier, mais nous constatons le risque que prend le toréador en étant conscient que certain taureaux peuvent être beaucoup plus agressif que d’autre. Cette corrida se termine avec la mort du taureau et nous sommes tout les deux d’avis que nous en avons vu assez, il y a encore 5 corridas et le chauffeur d’autobus nous attend aussi longtemps que nous voulons rester mais ce n’est pas nécessaire, ça ne fait pas partie de notre culture de regarder un animal subir une telle agressivité et mourir lentement.




Lundi le 21 décembre : MUSÉO D’ANTROPOLOGIA
À notre regret Christine lit sur internet que le musée est fermé les lundis et c’est notre dernière journée dans la ville de Mexico. Nous décidons donc de revenir à San Juan, préparer la roulote et nous rendre à Cuernavaca qui est seulement à 167km alors nous y serons en fin d’après-midi. La préposée de la réception de notre hôtel nous indique ou prendre l’autobus qui pour 3 pesos ($0.25 CDN) qui nous conduit en 20 minutes au terminus d’autobus Nord d’où nous reprenons la route pour San Juan.
Pour nous rendre à Cuernavaca, nous devons emprunter une autoroute périphérique de la ville de Mexico et je ne sais pas si la loi sur les plaques d’immatriculation s’applique sur cette autoroute, interdiction de circuler certain jours selon le dernier numéro de la plaque. La propriétaire du camping nous dit que oui et que la plaque de la roulotte fait aussi partie de la vérification. Nous avons un résumé de cette loi dans un des guides et après vérification nous ne pouvons pas circuler aujourd’hui mais demain c’est ok. Nous décidons donc de rester une autre journée et demain nous partirons très tôt pour aller jusqu’à Acapulco. À San Juan il fait chaud, 25°C en après-midi, c’est la première vraie journée de température de vacance.
Prochain arrêt Acapulco. Au bord de l’océan Pacifique.
Hasta luego





Nous quittons le poste de douane et surprise le GPS n’est pas en place. Christine qui craint les vols avec raison à 99% du temps avait rangé le GPS avant de partir pour le bureau d’immigration. Il y a trois militaires armés jusqu’aux dents au côté du véhicule, je n’étais pas trop inquiet. Revenons à la route, je dois choisir entre deux directions sans GPS, étant donné que j’avais déjà examiné la route sur Google Maps, je choisis la gauche mais après ça ce gâte, je choisis sans certitude pendant que Christine installe le GPS. Trop tard, nous sommes dans la ville de Raynosa que je voulais éviter en passant par une route en périphérie. Le GPS entre en fonction et me dirige pour reprendre la route périphérique mais ce sont des sens unique à sens contraire que je refuse de prendre évidemment, nous circulons sur des petites rues ou il y a des camions et voitures stationnées des deux côtés, il reste environ moins de 6 pouces de chaque côté de la roulotte pour circuler (pas de photo on était trop attentif à la route) et les autos arrivent à toute vitesse de partout aux coins des rues sans se préoccuper des « arrêts » et même des feux de circulation, touts est différents et nous sommes la minorité très visible avec la roulotte, quel dépaysement. Je vois la route désirée sur le GPS mais je tourne en rond pour sortir de la zone des sens uniques pendant que le GPS nous dit sans arrêt « recalcul en cours » finalement je trouve comment sortir du centre-ville, tout rentre dans l’ordre et le GPS reprend sa fonction. On se doutait qu’une telle situation nous arriverais mais la première journée ce n’étais pas nécessaire. Les Mexicains nous regardaient en étant certain que nous étions perdus, des gringos dans le centre-ville avec une roulotte, « son locos ».
Nous rejoignons une route secondaire qui nous amène à l’autoroute qui traverse des montagnes et après plusieurs arrêt de péage $81.41 CDN et 343 km nous arrivons à notre destination au centre-ville de Saltillo à l’Hôtel Imperial qui a un terrain avec les trois services (eau, électricité & égout) réservé pour 8 roulottes et qui coûte $250 pesos ($20.50 CDN). Nous sommes seul mais une heure plus tard un motorisé des USA arrive. Nous sortons visiter, faire une petite épicerie et après avoir tout rangé, nous allons souper à la salle à manger de l’Hôtel, un souper délicieux pour $19.33 CDN incluant la « propina » (pourboire). 








Sur les routes secondaires « Libre » se prononce « Libré» que nous emprunterons en sortant des autoroutes pour nous rendre aux campings, il y a beaucoup de « topes » des dos d’âne pour ralentir la circulation lorsque la route traverse des milieux achalandés ou des villages. C’est pour ça qu’il est préférable d’emprunter les routes à péage « CUOTA », même si ça coûte cher.
