

Nous retournons à notre tente roulotte qui est montée sur un terrain du camping KOA à St-Philippe et ont se prépare à partir le lendemain pour l’Île du Prince Édouard.


Un bon copain de longue date demeure au Lac Tourbillon en banlieue de Québec, nous nous voyons en moyenne une fois aux deux ans, nous passerons près de chez lui, alors j’entre en contact et il nous invite à passer le visiter. Le 23 juin nous arrivons en début d’après-midi et nous installons notre tente roulotte au côté de la maison sous l’œil très accueillant de ses deux fils Loïc et Janoud. Sylvie sa conjointe et Raynald arrivent tour à tour en fin d’après-midi. Raynald est tout heureux de célébrer sa première soirée de retraite, c’est une bonne occasion pour se rencontrer. Nous sortons chez des voisins pour un 5 @ 7 et par la suite nous sommes tous invités à souper chez Raynald & Sylvie. Très belle soirée, merci à nos hôtes et aux voisins sympathiques Sylvie et Claude.
Le lendemain 24 juin première journée de retraite pour Raynald.

Petit déjeuner, ont placotent quelques heures et nous quittons après avoir affalé la tente-roulotte, direction St-Jean Port Joli. Nous choisissons un camping tout près du village au bord du Fleuve et ont s’installe.


St-Jean Port Joli est réputé pour être le berceau de la sculpture sur bois au Québec avec la famille Bourgault qui sont à l’origine d’une école de sculpture. Le lendemain, le 25 juin nous allons visiter le musée de la sculpture sur bois et nous sommes éblouis par les œuvres qui y sont exposés. Ça dépasse largement les sculptures vendues dans les boutiques pour les touristes, voir les quelques photos, entre autre une murale extérieures qui mesure environ 30 pieds par 12 pieds.



En fin d’après-midi après avoir avancé nos montres d’une heure, nous arrivons près de Fredericton au Nouveau Brunswick dans un camping très boisé en pleine nature, le terrain était trempé mais c’est acceptable pour une nuit.

Nous quittons le lendemain matin pour nous rendre à la baie de Fundy dans un camping près de Hopewell ou nous irons voir la plus haute marée au monde. Après avoir installé la tente-roulotte, nous partons au site d’observation, la marée à commencé à descendre mais nous serons en mesure de voir la différence demain à la marée basse à 10 :32 hres. À la photo suivante, imaginé le rocher le plus à gauche qui serait immergé à la marée haute.

Et voyez ci-dessous une photo du même emplacement à marée basse le lendemain matin, 43 pieds de marée.

La formation rocheuse est fascinante, certaines masses de roc solide sont supportés par du béton naturel formé de pierre de différents diamètres dont les interstices sont comblées de sable, d’argile et autres particules fines comme du silt qui ont été compressés par le temps sous le poids entre autre des glaces de l’époque glacière….si je pouvais me souvenir de mes cours de géologie j’expliquerais mieux. En résumé, c’est impressionnant car ont peut voir que la terre est en évolution, ce béton naturel ou cette pierre consolidée est érodée par les vagues et les courants de marée et s’effrite plus rapidement que le roc solide ce qui donne lieux à la présence de creux dans la falaise et des « pots de fleures » comme ils sont appelés ici. Les strates indiquent des périodes qui sont sûrement identifiés par les géologues et parce que ces strates sont inclinées, il est évident qu’il y a eu un mouvement de la croûte terrestre depuis la consolidation de ces strates. Ça semble logique, ont enlève des millions de tonnes de glace de la surface de la terre il y aura réajustement naturel des surfaces qui se sont soulevés ou se sont effondrés selon les conditions environnantes et qui ont formées ou accentués l’ampleur des vallées et des montagnes et des cours d’eau que nous voyons aujourd’hui et qui continus d’évoluer très lentement sans que le commun de mortels s’en rende compte. J’ai demandé à un préposé du parc « dans combien de temps le 2ième rocher de gauche sur les photos allait s’effondrer » il m’a répondu environ 50 à 60 ans, alors dépêcher vous de visiter cet emplacement.

Nous revenons au camping récupérer la tente-roulotte et nous partons pour l’Île du Prince Édouard qui est à 1 ½ hres de route seulement. Nous arrivons au pont de la confédération, qui fait 13 kilomètres de long et permet de traverser du Nouveau Brunswick à l’Île du Prince Édouard plutôt que d’utiliser le traditionnel traversier qui apparemment est toujours en opération. Voir une photo de l’approche du pont qui ne rendre pas hommage à cet exploit de construction et de génie civil. J’ai eu l’occasion l’an dernier de voir un film expliquant les difficultés techniques rencontrées lors de la conception et de la construction du pont. Je suis impressionné par la compétence des hommes et des femmes qui ont appris comment résister aux efforts créés par la circulation lourde et les forces du vent que le tablier du pont doit supporter, ainsi que les forces de la mer auxquelles les piliers doivent résister, en plus d’avoir déterminé la capacité portante du fond de la mer afin de concevoir une fondation pouvant résister à ces efforts à très long terme. Il s’agit d’un projet privé, c’est pourquoi il y a un péage, je crois que le pont doit être entretenu et géré pendant 35 ans et par la suite il sera remis aux autorités. Lesquelles ? Sûrement le Fédéral qui va en hériter étant donné que le pont sera en état de décomposition avancé et que les provinces reliés par ce pont n’auront pas d’argent pour la remise en état, l’opération et l’entretien.

Nous suivons toujours la route indiquée par Hélène (nos GPS terrien), nous avons demandé la route la plus courte et ont l’a eu, deux sections de route en terre, à peine assez large pour rencontrer un autre véhicule qui viendrait en sens inverse, et entre deux champs de patates. Je crois que c’est une route privée que le cultivateur local utilise avec son tracteur, voir la photo, mais nous sommes arrivés à destination en même temps qu’un gros nuage qui semblait être au -dessus du camping.


Nous avions sélectionnés ce camping parce qu’il y a beaucoup de services, une belle plage et parce qu’il est au côté de la maison d’été de mon copain Raynald qui arrivera le 11 juillet pour un mois de vacance. Le camping a de la place mais pas sur le même terrain pour notre séjour complet, il faudra déménager 4 fois. Après analyse plus poussée seulement 3 déménagements. Nous acceptons parce que si ont change d’idée nous serons crédités pour les jours non utilisés, demain nous irons chercher un autre camping.


Hasta luego
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